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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

§ qui le transmirent aux Ts’i méridionaux ;<br />

§ ceux-ci le transmirent aux Leang. Les Leang se le transmirent<br />

jusqu’à la 1 e année t’ien tcheng (552 ap. J.-C. ; mais d’après<br />

l’annotation critique de l’édition K’ien-long, il faudrait lire la 2 e<br />

année ta-pao, soit 550), époque à laquelle Heou King écrasa les<br />

Leang et arriva à Koang-ling.<br />

§ Un général des Ts’i septentrionaux, Sin Chou, s’empara de<br />

Koang-ling et trouva le sceau qu’il envoya aux Ts’i<br />

septentrionaux (550-577).<br />

§ Puis les Tcheou, les mois de la 6 e année kien-té (575)<br />

vainquirent les Ts’i septentrionaux et le sceau tomba entre leurs<br />

mains.<br />

§ Les Tcheou le transmirent aux Soei et les Soei aux T’ang.<br />

Quoique cette tradition ne soit pas digne de foi dans toutes ses parties, elle<br />

méritait cependant d’être rappelée ; en effet, le sceau est l’emblème du<br />

pouvoir conféré par le Ciel ; l’histoire de sa transmission nous montre donc du<br />

moins quelle était l’idée qu’on se faisait à l’époque des T’ang de la suite des<br />

dynasties suivant le principe de la légitimité.<br />

06.(142) Ce membre de phrase est obscur. Je suppose que certains princes<br />

barbares résidaient à la capitale, soit comme otages, soit comme maris de<br />

princesses impériales ; ils avaient avec eux une suite nombreuse de clients et<br />

d’hommes d’armes et c’est sur eux que chercha à s’appuyer Lao Ngai.<br />

06.(143) K’i-nien signifie « implorer les années », c’est-à-dire demander aux<br />

dieux la longévité. Le palais qui portait ce nom se trouvait à Yong.<br />

06.(144) D’après Se-ma Tcheng, le prince de Tch’ang-p’ing aurait été un<br />

rejeton de la maison royale de Tch’ou ; mais on ignore le nom de famille et le<br />

nom personnel de ce prince et du prince de Tch’an-wen.<br />

06.(145) Cf. note 05.330.<br />

06.(146) Le mot [] se prononce ici leng. Le po koan piao du Ts’ien Han chou ne<br />

mentionne pas le tchong-ta-fou-leng au nombre des fonctionnaires des Ts’in ;<br />

il se borne à dire que l’empereur King, de la dynastie Han, changea le titre de<br />

wei-wei en celui de tchong-ta-fou-leng ; il est évident cependant qu’à l’époque<br />

des Ts’in les deux titres n’étaient pas identiques, puisque notre texte lui-même<br />

mentionne le wei-wei Kie à côté du tchong-ta-fou-leng Ts’i.<br />

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