13.07.2013 Views

Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

06.(314) Cet étang se trouvait à Hien-yang ; il était alimenté par la rivière Wei.<br />

06.(315) Kie-che était une montagne qui se dressait sur la côte nord du golfe<br />

du Tche-li, au sud de la sous-préfecture de Tch’ang-li, préfecture de Yong-<br />

p’ing, province de Tche-li.<br />

06.(316) Les deux expressions Sien-men et Kao-che sont expliquées par les<br />

auteurs chinois comme étant des noms de personnages immortels.<br />

M. Terrien de Lacouperie, avec l’imagination intrépide qu’on lui connaît,<br />

n’hésite pas à voir dans les mots Sien-men la transcription du mot chaman ou<br />

çramaņa (Western origin of the early <strong>Chine</strong>se civilisation, p. 207 b) ; d’après<br />

lui, Sien-men Kao-che, c’est-à-dire le çramaņa Kao-che, serait un des premiers<br />

religieux bouddhistes qui seraient venus en <strong>Chine</strong>. A cette hypothèse qui,<br />

comme la plupart de celles de M. Terrien de Lacouperie, ne repose que sur une<br />

vague assonance de deux mots, on peut faire les objections suivantes :<br />

§ Il est assez singulier que, pour envoyer à la recherche de çramaņas qui<br />

seraient venus de l’Inde, Ts’in Che-hoang-ti ait été se placer au point le<br />

plus septentrional de son empire ;<br />

§ L’expression Sien-men, tout comme l’expression Kao-che, n’est pas une<br />

simple transcription de sons étrangers ; c’est un surnom qui a un sens.<br />

Kao-che signifie « la harangue élevée », peut-être parce que le<br />

personnage mystérieux qu’on désignait ainsi avait une réputation<br />

d’éloquence ; Sien-men signifie « la porte du chemin qui conduit à la<br />

tombe » ; ce surnom convient bien à un personnage taoïste qui<br />

prétendait avoir le secret de l’immortalité (on trouvera plus loin, dans la<br />

description de la sépulture de Ts’in Che-hoang-ti, le mot avec le sens<br />

de chemin conduisant à la tombe).<br />

06.(317) La structure rythmique de cette inscription est identique à celle de<br />

l’inscription du T’ai-chan (cf. note 248), à cette différence près qu’ici la<br />

première strophe ne compte que trois vers.<br />

06.(318) Les rimes sont au jou-cheng de la première catégorie.<br />

06.(319) C’est-à-dire les remparts des villes qui étaient les citadelles de la<br />

féodalité.<br />

49 (Errata d’Éd. Chav. : L’exemple tiré du chap. XLIII des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> est mal<br />

traduit, car le prince de Lou n’accompagna pas Confucius ; je reviendrai sur ce texte<br />

dans mes notes au chap. XLIII).<br />

393

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!