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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

06.(147) L’expression signifie proprement : bois à brûler pour les mânes. On<br />

désignait par là, dit Yng Chao, ceux qui étaient chargés d’approvisionner de<br />

bois à brûler le temple ancestral. Jou Choen dit que le code fixait à trois ans la<br />

durée de cette peine.<br />

06.(148) Aujourd’hui, sous-préfecture de Fang, préfecture de Yun-yang,<br />

province de Hou-pe.<br />

06.(149) Le quatrième mois de l’année est le premier mois de l’été ; le gel à<br />

cette époque est regardé par les commentateurs comme une marque que le<br />

Ciel répondait par sa sévérité à la cruauté du roi de Ts’in.<br />

06.(150) L’emplacement exact de Yen ou Yen-che n’est pas connu ; c’était une<br />

ville de l’État de Wei qui devait se trouver non loin de la ville de Kiuen<br />

(aujourd’hui sous-préfecture de Yuen-ou, préfecture de Hoai-k’ing, province de<br />

Ho-nan. Cf. T’ong kien kan mou, 4 e année du roi Chen-tsing, des Tcheou.<br />

06.(151) L’expression [], proprement « installer le vin », désigne une<br />

cérémonie très solennelle où le souverain offrait du vin à la cour. Dans la<br />

biographie de Chou-soen T’ong (<strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>, chap. XCIX, p. 4 r°) on<br />

trouve l’expression [] « installer le vin rituel », ce qui justifie notre traduction :<br />

célébrer le rite du vin. De telles cérémonies ne sont relatées que quatre fois<br />

dans le T’ong kien kang mou : la 10 e année de Ts’in Che-hoang-ti, la 5 e et la 7 e<br />

année de Han Kao-tsou, la 7 e année tcheng-koan des T’ang.<br />

06.(152) Se-ma Ts’ien a négligé de dire qu’à la suite de l’affaire de Lao Ngai, la<br />

reine-mère fut internée à Yong dans le palais Fou-yang ; ce palais, qui avait<br />

été construit par le roi Hoei-wen, de Ts’in, était au sud-ouest de la sous-<br />

préfecture de Hou, préfecture de Si-ngan, province de Chàn-si.<br />

06.(153) Il fallait un grand courage pour faire de telles remontrances ; le roi<br />

avait déclaré qu’il mettrait à mort quiconque critiquerait sa conduite à l’égard<br />

de sa mère : vingt-sept personnes avaient déjà péri pour ce motif et le<br />

premier mouvement du roi fut de bouillir vif Mao Tsiao.<br />

06.(154) Le palais Kan-ts’iuen se trouvait à Yun-yang (<strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>,<br />

chap. VI, p. 3 v°, commentaire de Tchang Cheou-tsie) ; la ville de Yun-yang<br />

de Ts’in Che-hoang-ti était à 80 li à l’ouest de la sous-préfecture de Yun-yang<br />

de l’époque des T’ang qui, elle-même, était à 30 li au nord de la sous-<br />

préfecture de King-yang, préfecture de Si-ngan, province de Chàn-si.<br />

06.(155) Cette requête est célèbre dans les annales de la rhétorique chinoise ;<br />

on en trouvera le texte au chapitre LXXXVII des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>. En<br />

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