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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

10.(178) K’iong-tou est mentionné dans le chapitre CXV des <strong>Mémoires</strong><br />

<strong>historiques</strong> comme l’une des plus importantes entre ces principautés des<br />

barbares du sud-ouest qui ne furent soumises que par l’empereur Ou ; au<br />

temps de l’empereur Wen, la <strong>Chine</strong> n’avait point encore établi son<br />

administration dans ce pays et le roi de Hoai-nan était, en fait, exilé au delà<br />

des limites de l’empire ; K’iong-tou se trouvait à l’extrême-sud de la province<br />

de Se-tch’oan, à quelque distance au sud-est de la sous-préfecture de Si-<br />

tch’ang qui fait partie de la ville préfecturale de Ning-yuen. — Le district de<br />

Yen, dont le centre administratif était plus au nord (à quelque distance à<br />

l’ouest de la sous-préfecture de Ya-ngan, préfecture de Ya-tcheou, province de<br />

Se-tch’oan), marquait la vraie limite des possessions chinoises du sud ; on<br />

appelait « district » une région habitée par des populations barbares, mais<br />

soumise à l’autorité chinoise.<br />

10.(179) Le roi se laissa mourir de faim dans le char qui l’emportait ; sur les<br />

circonstances dramatiques de cet événement, cf. <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>, chap.<br />

CXVIII.<br />

10.(180) Le roi de Hoai-nan était le propre frère de l’empereur Wen.<br />

10.(181) Lieou Ngan, marquis de Feou-ling.<br />

10.(182) Lieou P’o, marquis de Ngan-yang.<br />

10.(183) Lieou Ts’e, marquis de Tcheou-yang.<br />

10.(184) Le mot « Providence » me paraît être celui qui rend le mieux<br />

l’expression chinoise [].<br />

10.(185) Cette institution jette quelque jour sur la conception toute juridique<br />

que les Chinois se faisaient alors de la responsabilité morale ; pour toute faute<br />

commise, il fallait un coupable qui en portât la peine ; afin d’éviter que le<br />

châtiment céleste atteignit l’empereur lui-même, des prieurs officiels avaient<br />

pour mission de détourner la calamité sur quelque tête de moindre<br />

importance ; la justice divine était satisfaite par ce stratagème puisqu’elle<br />

obtenait une expiation, un rachat de l’offense qui lui avait été faite. Le<br />

châtiment était compris, non comme une punition infligée au vrai coupable,<br />

mais comme un dédommagement offert à la personne lésée. L’empereur Wen<br />

vit ce que cette notion avait de grossier ; il revendiqua hautement pour lui-<br />

même la responsabilité de ses actes et refusa de détourner la colère des dieux<br />

par une supercherie qui n’était qu’une enfantine superstition.<br />

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