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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

06.(459) Le caractère [] a ici le sens de [] épuiser, aller jusqu’au bout :<br />

quelque mauvaise que fut la nourriture d’un portier, elle ne l’était pas à ce<br />

point.<br />

06.(460) Cf. <strong>tome</strong> I, note 02.216 ad fin.<br />

06.(461) Cf. note 278.<br />

06.(462) Il avait marché dans tant de halliers que ses jambes avaient perdu<br />

tous leurs poils. Cf. la citation de Mé-tse dans Tchoang tse (chap. X, p. 21,<br />

r°) :<br />

« With his own hands he carried the sack and wielded the spade, till<br />

he had united all the streams of the country (conducting them to<br />

the sea). There was no hair left on his legs, from the knee to the<br />

ankle » (Legge, Sacred Books of the East, vol. XL, p. 220).<br />

06.(463) Le Fils du Ciel était censé posséder dix mille chars de guerre ; un<br />

seigneur n’en possédait que mille. On appelait donc l’État du Fils du Ciel le<br />

royaume des dix mille chars.(cf. Mencius, I, a, chap. I, § 4), C’est à cette<br />

appellation qu’Eul Che-hoang-ti fait ici allusion.<br />

06.(464) C’est-à-dire : en premier lieu, vous êtes coupables envers Ts’in Che-<br />

hoang-ti ; en <strong>second</strong> lieu, vous êtes coupables envers moi. — La phrase :<br />

« Vous êtes dans l’impossibilité de rendre compte de votre conduite à l’égard<br />

de l’empereur mon prédécesseur » suppose la croyance que Li Se et ses<br />

collègues seront appelés après leur mort à se justifier aaprès de l’ombre de<br />

Ts’in Che-hoang-ti : cette idée est exprimée plus nettement encore dans un<br />

autre passage des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> (cf. chap. IX, p. 2 r°).<br />

06.(465) D’après les lois de Ts’in, dit le commentaire du T’ong kien tsi lan<br />

(chap. XI, p. 23 r°), celui qui était condamné à périr avec ses parents aux trois<br />

degrés (cf. note 05.152), on commençait par le marquer ; on lui coupait le<br />

nez ; on lui coupait les deux pieds ; on le faisait périr sous les coups ; on<br />

exposait sa tête et on étalait ses os et sa chair sur la place publique. C’est ce<br />

qu’on appelait subir tous les cinq supplices. — Cf. <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>, chap.<br />

LXXXVII.<br />

06.(466) Wang Li, qui commandait les troupes de Ts’in, était petit-fils du<br />

général Wang Tsien.<br />

06.(467) C’était le titre que portait alors Lieou Pang qui devait être le fondateur<br />

de la dynastie Han et dont le nom de temple est Kao-tsou.<br />

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