13.07.2013 Views

Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

06.(432) Cf. note 394.<br />

Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

06.(433) D’après le Che ki luen wen, il y aurait lieu de distinguer deux<br />

inscriptions : l’une qui aurait été gravée sur une stèle distincte placée à côté<br />

de celle de Ts’in Che-hoang-ti et qui aurait mentionné les noms des<br />

fonctionnaires qui accompagnaient Eul Che-hoang-ti : la <strong>second</strong>e, qui au<br />

rait été une addition faite sur la stèle même de Ts’in Che-hoang ti. C’est de<br />

cette <strong>second</strong>e inscription que Se-ma Ts’ien nous a conservé le texte : nous en<br />

possédons d’ailleurs des fragments (cf. Appendice III). Quant à la première<br />

inscription, si tant est que l’hypothèse du Che ki luen wen soit exacte et que<br />

cette stèle ait réellement existé, elle a disparu sans laisser aucune trace.<br />

06.(434) Le sens de cette phrase et de la précédente est difficile à bien saisir.<br />

J’avais d’abord donné une traduction assez différente de celle que j’adopte<br />

maintenant (cf. Journal asiatique, mai-juin 1893, p. 489). L’interprétation à<br />

laquelle je m’arrête, est celle-ci : Eul Che-hoang-ti déclare qu’en faisant graver<br />

des inscriptions il n’a pas la prétention de s’égaler à son illustre père et il<br />

engage par avance ses successeurs à faire montre d’une modestie semblable.<br />

06.(435) On se connaît pas le nom de famille de ce personnage.<br />

06.(436) L’inscription sur pierre (cf. Appendice III) donne la leçon [] :<br />

« Vos sujets proposent qu’entièrement on grave le texte de cet édit<br />

sur les inscriptions sur métal et sur pierre ».<br />

Le mot « entièrement » indique que l’édit d’Eul Che-hoang-ti doit être gravé<br />

sur toutes les inscriptions sur métal et sur pierre faites par Ts’in Che-hoang-ti ;<br />

Se-ma Ts’ien donne la leçon : « Vos sujets proposent qu’entièrement on grave<br />

le texte de cet édit, qu’on le grave sur la pierre. » Mais cette phrase offre un<br />

sens peu satisfaisant, en premier lieu, parce que, dire qu’il faut graver le texte<br />

de cet édit sur la pierre après avoir dit qu’il faut le graver, c’est une répétition<br />

assez banale, et, en <strong>second</strong> lieu, parce que l’addition d’Eul Che-hoang-ti fut<br />

insérée non seulement dans les inscriptions sur pierre, mais aussi dans les<br />

inscriptions en métal. Nous adoptons donc la correction proposée par Yuen<br />

Yuen (dans le Tsi kou tchai tchong ting i k’i k’oan che, chap. IX, p. 4 v° ; sur<br />

cet ouvrage, cf. Wylie, Notes..., p. 116) : cet auteur suppose que la leçon des<br />

<strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> est fautive et qu’il faut remplacer le mot [] par le mot []<br />

qui nous est donné par l’inscription sur les poids et mesures.(Cf. Appendice<br />

Ill) ; le texte de Se-ma Ts’ien ainsi amendé signifierait :<br />

406

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!