Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

Se-ma Ts’ien — Mémoires Historiques
Tome II
cette fonction qu’exerça d’abord celui qui devait devenir le fondateur de
la dynastie Han (cf. note 08.109).
Un groupe de dix t’ing formait un hiang. Dans chaque hiang se
trouvait un san-lao (cf. note 08.234 ad fin.), qui veillait à l’instruction
du peuple, un che-fou qui jugeait les procès et percevait les taxes, un
yeou-kiao qui était chargé de la police.
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§ 5. — LES TITRES DES FEMMES
J’ajouterai ici une courte note sur les titres que pouvaient
porter les femmes.
Les femmes de l’empereur étaient divisées en plusieurs classes ;
parmi les plus élevées en dignité étaient les tsie-yu, qui avaient rang
de seigneur, les yng-ngo qui leur étaient inférieures, et, à un degré
plus bas, les yong-hoa (cf. Mém. hist., chap. XLIX, p. 6 r°, addition de
Tch’ou Chao-suen).
Les femmes qui portaient l’un de ces trois titres paraissaient avoir
toutes appartenu à la catégorie des fou-jen ; au-dessous des fou-jen
se trouvaient, par ordre d’importance décroissante les catégories
suivantes : les mei-jen ; les leang-jen ; les pa-tse ; les ts’i-tse ; les
tchang-che ; les chao-che (cf. Mém. hist., chap. X, p. 8 r°,
commentaire de Yng Chao). Cette énumération paraît d’ailleurs être
incomplète, car les titres mêmes de pa-tse et de ts’i-tse donnent à
entendre qu’au-dessous de ces titres il y avait sept ou six degrés
inférieurs.
Les filles de l’empereur étaient désignées sous le nom de kongtchou
; ses sœurs, sous le nom de tchang-kong-tcheou ; ses tantes
paternelles, sous le nom de ta-tchang kong-tcheou (cf. Mém. hist.,
chap. VIII, p. 2 r°, commentaire de Tchang Cheou-tsie).
La fille d’un roi était désignée sous le nom wong-tchou (cf. Mém.
hist., chap. LII, p. 3 v°, commentaire de Se-ma Tcheng).
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