13.07.2013 Views

Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

10.(108) C’est à peu près la même métaphore que nous avons en français dans<br />

l’expression « la pierre de l’angle ».<br />

10.(109) Cf. note 09.192.<br />

10.(110) Parmi les hauts fonctionnaires qui ont été les instigateurs de la<br />

révolution, il y en a deux qui sont les parents du roi de Tai ; ce sont Lieou<br />

Tchang, marquis de Tchou-hiu et Lieou Hing-kiu, marquis de Tong-meou, qui<br />

sont tous deux des frères cadets du roi de Ts’i et des neveux du roi de Tai.<br />

Ainsi, quand bien même les hauts fonctionnaires auraient des desseins cachés,<br />

ils devraient redouter, à la capitale même, deux des leurs qui sont des<br />

membres de la famille Lieou et, d’autre part, ils devraient craindre, au dehors,<br />

les soldats commandés par les membres de la famille Lieou qui ont le titre de<br />

roi.<br />

10.(111) Au lieu de [], qui est la leçon des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>, le Ts’ien Han<br />

chou donne la leçon [] qui est préférable. Cette expression signifie « hésitant,<br />

incertain », parce que le singe (yeou) et l’éléphant (yu) sont d’un naturel<br />

indécis et méfiant.<br />

10.(112) Fou K’ien dit que le mot keng représente la figure de la grande<br />

transversale ; mais cette explication reste obscure pour moi. D’après une autre<br />

interprétation, le mot keng est la formule divinatoire qui correspond à la ligne<br />

appelée la grande transversale ; Tchang Yen montre comment ce mot peut<br />

s’appliquer aux circonstances présentes :<br />

« La barre transversale, c’est l’irréflexion et l’insoumission (?) ; le<br />

mot keng est l’équivalent du mot [] (changer) ; cela signifie :<br />

supprimer les seigneurs et s’emparer de la dignité impériale.<br />

Autrefois, les cinq empereurs, quand ils avaient gouverné l’empire<br />

et qu’ils étaient vieux, cédaient le pouvoir à un sage pour qu’il<br />

régnât. K’i (fils de Yu le grand, et <strong>second</strong> empereur de la dynastie<br />

Hia), le premier, hérita de la dignité de son père et put se conformer<br />

d’une manière glorieuse à I’œuvre du prince son prédécesseur. De<br />

même, l’empereur Wen (qui n’était encore que roi de Tai) succédant<br />

à son père (Kao-tsou), on dit qu’il ressemble à K’i, de la dynastie<br />

Hia.<br />

10.(113) On sait que, dans le Tch’oen ts-ieou, l’expression désigne toujours le<br />

Fils du Ciel de la dynastie Tcheou.<br />

478

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!