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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

06.(212) Ce n’est que sous la dynastie Tcheou, c’est-à-dire dans la moyenne<br />

antiquité, que commença l’usage des noms posthumes (cf. <strong>tome</strong> I, note<br />

04.149).<br />

06.(213) On remarquera qu’en effet ni Ts’in Che-hoang-ti ni Eul Che-hoang-ti<br />

n’ont de noms posthumes.<br />

06.(214) La rhétorique chinoise s’est souvent plus à signaler l’ironie du sort qui<br />

ne laissa que deux souverains à cette dynastie que son fondateur croyait<br />

devoir durer pendant dix mille générations.<br />

06.(215) L’expression « fin et commencement », c’est-à-dire « succession »,<br />

étant placée avant les mots [], joue à leur égard le rôle d’un adjectif<br />

qualificatif : les cinq vertus considérées sous le rapport de leur succession.<br />

Nous trouvons la même tournure de langage dans le chapitre du Ts’ien Han<br />

chou sur les sacrifices ; il y est dit que « T’seou-tse et son école traitèrent de<br />

l’évolution des cinq vertus considérées sous le rapport de leur succession ».<br />

06.(216) Au temps des Ts’in on admettait que les cinq éléments se succèdent<br />

en se détruisant les uns les autres ; les Tcheou ayant régné par la vertu du<br />

feu, c’est l’eau que le feu ne peut vaincre et c’est donc par la vertu de l’eau<br />

que devaient régner les Ts’in (cf. Introduction, p. CXCI, note 308).<br />

06.(217) Les Tcheou commençaient l’année au 11 e mois qui est marqué du<br />

caractère cyclique [] ; Ts’in Che-hoang-ti la fit commencer au 10 e mois qui est<br />

marqué du caractère cyclique [] ; il est cependant à remarquer que ses<br />

prédécesseurs avaient déjà suivi le calendrier qui commence au 10 e mois ; il<br />

n’institua donc pas un calendrier nouveau, mais étendit à tout l’empire le<br />

calendrier des Ts’in.<br />

06.(218) L’expression [abc] désigne deux sortes d’objets : les [ac] et les [bc] ;<br />

c’étaient des hampes auxquelles étaient suspendues des sortes de queues<br />

faites en touffes de poils dans le premier cas, en touffes de plumes dans le<br />

<strong>second</strong>. Cet emploi du mot [c] est assez rare, car ce caractère désigne en<br />

général des insignes qui n’ont pas la forme de guidons ; il est cependant<br />

confirmé par les représentations de [ac] qu’on voit dessinées dans les<br />

ouvrages sur les rites (la gravure que donne le P. Couvreur à la page 950 de<br />

son Dictionnaire est assez différente des représentations auxquelles nous<br />

faisons allusion, car elle marque les touffes de plumes comme adhérant au<br />

bois de la hampe au lieu d’être suspendues en queue ou en guirlande à<br />

l’extrémité de cette hampe) ; en outre, on lit dans le Ts’ien Han chou que Sou<br />

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