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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

06.(244) La montagne I est au sud-est de la sous-préfecture de Tseou,<br />

préfecture de Yen-tcheou, province de Chan-tong.<br />

06.(245) On trouvera dans l’Appendice III de ce volume la traduction de<br />

l’inscription qui fut gravée sur cette stèle.<br />

06.(246) Il est à remarquer que, dans l’inscription qu’on va lire quelques lignes<br />

plus bas, il n’est pas dit un mot des sacrifices fong et chan. Il n’est point<br />

certain que ces cérémonies aient été réellement connues au temps de Ts’in<br />

Che-hoang-ti.<br />

06.(247) Quand on monte au T’ai-chan, le chemin en escalier qu’on gravit pour<br />

faire l’ascension passe sous un arc de triomphe sur lequel on lit l’inscription<br />

[] ; c’est là que s’élevait le pin auquel Ts’in Che-hoang-ti conféra le titre de ou-<br />

ta-fou pour le récompenser de lui avoir fourni un abri contre l’orage.<br />

06.(248) L’inscription du T’ai-chan se compose de deux strophes ; les six vers<br />

de chaque strophe sont construits sur la même rime ; chaque vers compte<br />

douze mots et par suite douze syllabes ; ces douze syllabes sont réparties<br />

entre trois phrases de quatre mots ; ce sont les phrases de quatre mots qui,<br />

aux yeux des critiques chinois, constituent l’élément rythmique ; mais, pour un<br />

Européen, il est évident que l’élément rythmique est le vers de douze syllabes<br />

qui, par sa coupe régulière de quatre en quatre syllabes, rappelle certains<br />

alexandrins tels que celui-ci :<br />

Pluie ou bourrasque,<br />

il faut qu’il sorte,<br />

il faut qu’il aille.<br />

(V. HUGO.)<br />

Dans la très intéressante restauration de l’inscription de la montagne Tai<br />

proposée par le Kin che souo (cf. Appendice III), chaque vers occupe<br />

exactement une colonne verticale de l’inscription en sorte que toutes les rimes<br />

sont rangées sur une même ligne horizontale au bas de la stèle.<br />

06.(249) Dans cette inscription, comme dans la plupart des suivantes, Ts’in<br />

Che-hoang-ti rappelle que c’est la vingt-sixième année de son règne (221 av.<br />

J.-C.) qu’il a triomphé des seigneurs et qu’il est devenu le maître de l’empire.<br />

— Le texte du Che ki donne la leçon [a b... ] ; mais cette phrase a cinq mots,<br />

et non quatre comme l’exigerait la structure régulière du vers ; c’est qu’en<br />

effet, l’inscription présentait, au lieu des deux mots [ab], le signe [] qui signifie<br />

20.<br />

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