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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

8. Les kong-tch’eng ont le droit de monter sur un char de l’État ;<br />

9. ou-ta-fou, ou ta-fou du cinquième rang.<br />

L’ensemble de ces cinq catégories constitue la classe des ta-fou.<br />

10. Les tso-chou-tchang ;<br />

11. Les yeou-chou-tchang (chou-tchang signifie chef de la<br />

multitude). p.529<br />

12. tso-keng ;<br />

13. tchong-keng ;<br />

14. yeou-keng (le mot keng a ici le sens de : commander aux gens<br />

de la police) ;<br />

15. chao-chang-tsao ;<br />

16. ta-chang-tsao (les titres de ces deux catégories de dignitaires<br />

donnent à entendre que ces personnes étaient les chefs des<br />

chang-tsao ou dignitaires du <strong>second</strong> degré) ;<br />

17. Les se-kiu-chou-tchang ont le droit de monter un char attelé<br />

de quatre chevaux ;<br />

18. ta-chou-tchang ;<br />

L’ensemble de ces neuf catégories constitue la classe des neuf hauts<br />

dignitaires.<br />

19. Les koan-nei-heou, ou marquis du pays à l’intérieur des passes<br />

(cf. note 07.227), étaient ainsi nommés parce que, quoique<br />

ayant le titre de marquis, ils n’avaient pas de fiefs leur<br />

appartenant en propre, et résidaient à la capitale. Dans<br />

l’inscription érigée en 219 avant J.-C. par Ts’in Che-hoang-ti sur<br />

la terrasse Lang-ya, on trouve le titre de luen-heou ; la<br />

définition que donne de ce titre le commentaire souo yn, tendrait<br />

à prouver que les luen-heou étaient identiques aux koan-neiheou<br />

; mais je n’ai trouvé nulle part cette équivalence nettement<br />

indiquée.<br />

20. Les tch’e-heou sont les seigneurs qui ont des fiefs et y<br />

résident ; à partir de l’empereur Ou, dont le nom personnel était<br />

Tch’e, on changea ce titre en celui de t’ong-heou ou de lieheou<br />

(Par erreur, dans la note 2 de la page 149, j’ai identifié les<br />

tch’e-heou avec les koan-nei-heou). Parfois, mais rarement, des<br />

femmes reçurent des fiefs et eurent le titre de marquises (cf.<br />

note 09.140).<br />

Le titre de heou est le seul que les Ts’in aient conservé des<br />

cinq titres nobiliaires de l’époque des Tcheou : kong, heou, po,<br />

tse, nan ; à vrai dire, il n’y avait plus aucun rapport entre la<br />

noblesse des p.530 Tcheou qui était une féodalité presque<br />

indépendante et les marquis du temps des Ts’in et des Han que<br />

l’empereur maintenait dans une stricte obéissance.<br />

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