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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

Le Ts’ien Han chou ajoute ici l’énumération d’un certain nombre de<br />

fonctions additionnelles qui ne paraissent rentrer dans aucun des<br />

cadres précédents ; ce sont :<br />

1. Les che-tchong ;<br />

2. les tso et les yeou-ts’ao ;<br />

3. les tchou-li ;<br />

4. les san-ki ;<br />

5. les tchong-tch’ang-che (l’empereur Wen, 220-226 ap. J.-C., de<br />

la dynastie Wei, réunit ces deux dernières charges en une seule<br />

qui fut celle des san-ki-tch’ang-che) (102).<br />

p.527<br />

§ 2. — LA HIÉRARCHIE<br />

Dès l’époque des Ts’in, on voit apparaître une institution qui<br />

s’est perpétuée jusqu’à nos jours en <strong>Chine</strong>. A côté des fonctions réelles<br />

dont un officier est chargé, il occupe un rang dans une hiérarchie qui<br />

est simplement honorifique et qui se trouve assez analogue au tchin de<br />

l’administration russe. L’origine de cette institution remonte à Wei<br />

Yang, prince de Chang (cf. Mém. hist., chap. LXVIII) qui, étant ministre<br />

du duc Hiao (361-338 av. J.-C.) de Ts’in, organisa une hiérarchie de<br />

dix-huit degrés. Quand Ts’in Che-hoang-ti eut détruit la féodalité, on<br />

ajouta deux degrés nouveaux qui furent conférés aux seigneurs<br />

devenus de hauts dignitaires de l’empire. Les vingt degrés de la<br />

hiérarchie sont les suivants, en partant du plus infime et en finissant au<br />

plus élevé :<br />

1. kong-che ; ceux qui ont ce titre sont distingués des hommes<br />

ordinaires et c’est pourquoi on les honore du nom de kong.<br />

2. chang-tsao ; l’empereur a fait le décret qui ennoblit ceux qui<br />

portent ce titre.<br />

3. tsan-niao ; cette expression désigne « le cheval orné d’un<br />

harnachement de soie » que les titulaires de ce grade avaient le<br />

droit de monter (aujourd’hui encore la bride violette et la bride<br />

jaune et [] sont conférées par l’empereur comme des distinctions<br />

honorifiques).<br />

4. pou keng ; les titulaires de ce grade ne sont plus astreints aux<br />

corvées de police.<br />

Toutes les personnes qui sont investies de l’un de ces quatre<br />

premiers degrés de la hiérarchie constituent la classe des ts’i-che.<br />

5. Les ta-fou, ou, comme les appelle le Yuen kien lei han (chap.<br />

CCXXI, p.,7 r°), les hiang-ta-fou sont les premiers qui aient<br />

rang de ta-fou.<br />

6. koan-ta-fou ;<br />

7. kong-ta-fou ;<br />

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