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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

16. Yu-yang ; 17. Yeou-pei-p’ing ; 18. Leao-si ; 19. Leao-tong ; 20. Tai ;<br />

21. Kiu-lou ; 22. Han-tan ; 23. Chang-tang ; 24. Y’ai-yuen ; 25. Yun-<br />

tchong ;<br />

26. Kieou-yuen ; 27. Yen-men ; 28. Chang ; 29. Long-si ; 30. Pei-ti ;<br />

31. Han-tchong ; 32. Pa ; 33. Chou ; 34. K’ien-tchong ; 35. Tch’ang-cha.<br />

La capitale, dont le territoire était appelé du nom du fonctionnaire qui<br />

l’administrait, le nei-che, constituait la 36 e commanderie.<br />

06.(225) Cf. <strong>tome</strong> II, Appendice I, § 4, n° 1.<br />

06.(226) Cette appellation de « têtes noires » ne me paraît pas avoir été<br />

forgée pour distinguer les Chinois, dont les cheveux sont toujours noirs, des<br />

peuples étrangers qui pouvaient être blonds ou bruns ; cette expression<br />

désignerait plutôt ceux dont les cheveux sont encore noirs, c’est-à-dire les<br />

hommes dans la force de l’âge, par opposition aux vieillards qui ont les<br />

cheveux gris et n’appartiennent plus à la classe de ceux qu’on peut considérer<br />

comme formant la partie essentielle de la nation.<br />

— Il est assez singulier que cette même expression de « têtes noires » se<br />

retrouve dans la Chaldée primitive, sur les inscriptions les plus <strong>ancienne</strong>s. Voici<br />

ce que dit à ce sujet M. Maspero (Histoire <strong>ancienne</strong> des peuples de l’Orient<br />

classique, <strong>tome</strong> I, p. 598, note 1) :<br />

« L’expression de Têtes-noires, nishi salmat kakkadi, a été prise<br />

dans un sens ethnographique, comme désignant l’une des races de<br />

la Chaldée, la sémitique (Hommel, Geschichte Babyloniens und<br />

Assyriens, p. 29, note 2) ; d’autres assyriologues la considèrent<br />

comme une désignation de l’humanité en général (Pognon,<br />

L’inscription de Bavian, p. 27-28 ; Schrader, dans la Zeitschrift für<br />

Assyriologie, t. I, p. 320). Ce dernier sens paraît être le plus<br />

vraisemblable.<br />

— Si l’on considère que les inscriptions chaldéennes où il est fait mention des<br />

Têtes-noires sont antérieures de plus de mille ans à Ts’in Che-hoang-ti, il<br />

paraît bien impossible de prétendre, comme le fait M. Terrien de Lacouperie,<br />

que les Chinois ont tiré cette appellation de la Chaldée (cf. The Black-heads of<br />

Bahylonia and ancient China, B. and O. R. vol. V, pp. 233-237 ; — Western<br />

origin of the early <strong>Chine</strong>se civilisation, pp. 20, 96, 97, 98, 380) ; on n’est pas<br />

en droit de supposer une filiation pour expliquer une coïncidence entre deux<br />

faits si prodigieusement distants l’un de l’autre dans le temps et dans l’espace.<br />

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