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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

conseiller de gauche ne dirigeait pas les affaires, mais exerçait l’autorité<br />

et la surveillance dans le palais, comme le lang-tchong-ling. (Chen) I-ki<br />

avait été autrefois l’amant de l’impératricedouairière et avait toujours<br />

eu quelque charge ; les ducs du palais et les hauts dignitaires se<br />

trouvèrent ainsi tous exclus des affaires.<br />

Puis (l’impératrice) honora, par une vénération posthume, du nom<br />

de « roi Tao-ou » le père (128) du marquis de Li ; elle se proposait ainsi<br />

d’arriver graduellement à nommer rois les membres de la famille Lu.<br />

Le quatrième mois (10 mai - 8 juin 187), l’impératrice, voulant<br />

nommer marquis les membres de la famille Lu, commença par conférer<br />

des titres aux ministres de Kao-tsou qui avaient rendu d’éclatants<br />

services : le lang tchong-ling Ou-tche (129), fut nommé marquis de Po-<br />

tch’eng ; — la princesse Yuen de Lou étant morte, on lui attribua le titre<br />

posthume de reine-douairière Yuen de Lou, et son fils, (Tchang) Yen<br />

devint roi de Lou ; le père du roi de Lou était Tchang Ngao, marquis de<br />

Siuen-p’ing ; — Tchang, fils du roi Tao-hoei (130) de Ts’i fut nommé<br />

marquis de Tchou-hiu et fut marié à une fille de Lu Lou (131) ; p.417<br />

Cheou (132), grand conseiller de Ts’i, fut nommé marquis de P’ing-<br />

ting ; — le chao-fou Yen (133) fut nommé marquis de Ou ; — alors on<br />

nomma Lu Tchong (134) marquis de P’ei et Lu P’ing (135) marquis de<br />

Fou-leou ; — Tchang Mai (136) fut nommé marquis de Nan-kong.<br />

L’impératrice-douairière voulant nommer rois des membres de la<br />

famille Lu, commença par conférer (ce titre ou celui de marquis, à des<br />

fils de concubines de Hiao-hoei : Kiang devint roi de Hoai-yang ; Pou-i<br />

devint roi de Tch’ang-chan ; Chan devint marquis de Siang-tch’eng ;<br />

Tch’ao devint marquis de Tche ; Ou devint marquis de Hou-koan (137) ;<br />

(puis), sous l’inspiration de l’impératrice-douairière, les principaux<br />

ministres proposèrent qu’on donnât le titre de roi de Lu à Lu T’ai,<br />

marquis de Li. L’impératrice-douairière y consentit. (Lu) Che-tche,<br />

marquis K’ang de Kien-tch’eng, étant mort, et le fils qui devait lui<br />

succéder ayant été dégradé pour une faute commise, on donna p.418 le<br />

titre de marquis de Hou-ling à son frère cadet (138) Lu Lou, pour qu’il<br />

continuât la descendance du marquis K’ang.<br />

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