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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

appliquer lorsqu’il s’est agi de déterminer la valeur d’un rapprochement entre<br />

des écrivains chinois et des auteurs persans (cf. p. 6, n. 1, la discussion au<br />

sujet d’un passage de l’Historia Sinensis) : pour qu’un témoignage étranger<br />

confirme un témoignage chinois, il faut d’abord prouver qu’il n’en est pas tiré ;<br />

Or nous savons que toute l’histoire <strong>ancienne</strong> du Japon a été remaniée, ou<br />

parfois même entièrement composée au moyen des chroniques chinoises ; il<br />

est infiniment probable que l’anecdote de Siu Fou a été empruntée aux<br />

historiens du Céleste Empire par les annalistes japonais et que de leurs écrits<br />

elle a passé dans la légende populaire ; la tradition japonaise ne saurait avoir<br />

ici la valeur d’un témoignage indépendant ; elle n’est que l’écho ou la copie de<br />

la tradition chinoise.<br />

06.(289) P’ong-tch’eng est aujourd’hui la ville préfecturale de Siu-tcheou,<br />

province de Kiang-sou : cette localité était située sur le bord de la rivière Se<br />

(cf. <strong>tome</strong> I, note 02.159).<br />

06.(290) Cf. note 05.493. L’anecdote de Ts’in Che-hoang-ti faisant opérer des<br />

sondages dans la rivière Se pour retrouver les neuf trépieds (ou, suivant une<br />

autre tradition, un des neuf trépieds) des Tcheou, est une des scènes qu’a<br />

représentées le ciseau des sculpteurs du Chan-tong au ne siècle de notre ère.<br />

Cf. La sculpture sur pierre en <strong>Chine</strong> au temps des deux dynasties Han,<br />

planches XXIII et XL (la faute d’impression de la page 58 de cet ouvrage : l’an<br />

94 av. J.-C., au lieu de l’an 219 — est si manifeste que le lecteur la corrigera<br />

de lui-même).<br />

06.(291) Dans la sous-préfecture de Heng-chan, préfecture de Heng-tcheou,<br />

province de Hou-nan. Cette phrase expose ce que Ts’in Che-hoang-ti avait<br />

l’intention de faire : il voulait traverser la rivière Hoai, aller au sud jusqu’au<br />

Heng-chan, puis se diriger au nord-ouest et rentrer à sa capitale en traversant<br />

la commanderie de Nan.<br />

06.(292) Ts’in Che-hoang-ti avait dû passer du Yang-tse-kiang dans le lac<br />

Tong-t’ing, et, de là, remonter le cours de la rivière Siang. La montagne Siang<br />

est à 57 li au nord de la sous-préfecture de Siang-yn, préfecture de Tch’ang-<br />

cha, province de Hou-nan.<br />

06.(293) Cf. <strong>tome</strong> I, note 01.208. Le lie niu tchoan identifie aussi le prince de<br />

Siang avec les filles de Yao. Mais le poème (dont l’auteur devait être mieux au<br />

courant des traditions méridionales de l’empire puisque ce poème appartient<br />

aux élégies de Tch’ou) distingue le prince de Siang des femmes de Siang ; le<br />

prince de Siang serait alors Choen et les femmes de Siang seraient ses<br />

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