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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

La deuxième année (186 av. J.-C.), le roi de Tch’ang-chan (139)<br />

mourut ; son frère cadet, Chan, marquis de Siang-tch’eng, fut nommé<br />

roi de Tch’ang-chan. Son nom personnel fut changé en celui de I. — Le<br />

onzième mois (3 déc. - 31 déc. 187), (Lu) T’ai, roi de Lu, mourut ; son<br />

titre posthume fut « le roi Sou » ; son héritier présomptif, (Lu) Kia,<br />

devint roi à sa place.<br />

La troisième année (185 av. J.-C.), il n’y eut rien.<br />

La quatrième année (184 av. J.-C.), Lu Sin (140) fut nommée<br />

marquise de Lin-koang ; Lu T’o (141) devint marquis de Chou ; Lu<br />

Keng-che (142) devint marquis de Tchoei-k’i ; Lu Fen (143) devint<br />

marquis de Lu-tch’eng ; puis on nomma cinq personnes à des postes de<br />

grands conseillers des vassaux.<br />

Au temps où la fille du marquis de Siuen p’ing (144) était<br />

l’impératrice femme de Hiao-hoei, elle n’avait pas de fils ; elle simula<br />

une grossesse ; elle prit le fils d’une p.419 concubine et le fit passer pour<br />

sien ; on tua la mère et on nomma héritier présomptif le fils qui passait<br />

pour le sien. Après que Hiao-hoei fut mort, l’héritier présomptif devint<br />

empereur ; quand il fut grand, quelqu’un lui apprit que sa mère était<br />

morte et qu’il n’était pas véritablement fils de l’impératrice ; il proféra<br />

alors cette parole :<br />

— L’impératrice a bien pu tuer ma mère et me faire passer<br />

pour son fils ; je ne suis pas encore adulte, mais quand je<br />

serai grand, je ferai des changements.<br />

L’impératrice-douairière apprit ces propos et en fut inquiète ; elle<br />

craignit qu’il ne suscitât des troubles et l’emprisonna donc dans le<br />

pavillon Yong-hiang (145) ; elle prétendit que l’empereur était fort<br />

malade et son entourage ne put plus le voir, l’impératrice-douairière<br />

dit :<br />

— Toute personne qui a entre ses mains le gouvernement de<br />

l’empire est la destinée même de tout le peuple, elle le couvre<br />

comme le Ciel ; elle le contient comme la Terre ; quand<br />

l’empereur a un cœur aimant, il donne par là même le repos<br />

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