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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

06.(320) Les rimes sont au chang-cheng de la cinquième catégorie. Il est à<br />

remarquer que dans le système de Toan Yu-ts’ai, le mot [] appartient à la<br />

onzième catégorie ; c’est ici le seul cas où ce système ne soit pas d’accord sur<br />

la versification des inscriptions de Ts’in Che-hoang-ti.<br />

06.(321) Le Chen sien tchoan cité par le P’ei wen yun fou, à l’expression [],<br />

dit : « Lao-tse avait pour nom personnel Eul et pour appellation Po-yang ; au<br />

temps de l’empereur K’ou, c’était le sage Lou-t’ou. Ainsi, le livre de Lou-t’ou<br />

était un écrit attribué à un immortel taoïste dont Lao-tse est une des<br />

incarnations.<br />

06.(322) Cette prédiction donnait à entendre que celui qui perdrait la dynastie<br />

Ts’in ce serait Hou-hai, le <strong>second</strong> fils de Ts’in Che-hoang-ti et le futur Eul Che-<br />

hoang-ti. Mais l’Empereur comprit que le danger viendrait du côté des Hou,<br />

c’est-à-dire des barbares du nord.<br />

06.(323) Ngao siu, proprement : « les gendres parasites » ; cette expression<br />

désigne les maris qui vivent chez leurs femmes aux dépens de leur beau-<br />

père ; ce sont donc les fainéants. On retrouve cette expression au chapitre<br />

CXXVI, p. 1 r°, des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>.<br />

06.(324) Lou-leang désigne ici le Nan-yue, c’est-à-dire le Koang-long. Lou-<br />

leang était un surnom qu’on donnait au gens du sud, parce que, dit Tchang<br />

Cheou tsie, ils vivaient sur les plateaux des montagnes (chan lou) et parce<br />

qu’ils étaient d’un naturel pillard (hiang leang) ; cette expression signifierait<br />

donc « les brigands du haut pays ».<br />

06.(325) Le Koei-lin correspond en gros au Koang-si ; la commanderie de<br />

Siang, au Tonkin ; et celle de Nan-hai, au Koang-tong.<br />

06.(326) Yu-tchong correspond à la préfecture de Lan-tcheou province de Kan-<br />

sou. (errata d’Éd. Chav. : cette note est inexacte et doit être corrigée par la<br />

note 384).<br />

06.(327) Cf. note 232. Sous le nom de Yn-chan, c’est la partie occidentale de<br />

cette chaîne de montagnes qui est ici désignée ; c’est celle qui délimite au sud<br />

le territoire des Ordos et que longe aujourd’hui encore la Grande Muraille.<br />

06.(328) Le T’ong kien kang mou dit quarante-quatre préfectures.<br />

06.(329) Kao-k’iue « les hauts piliers » ; ce nom désigne deux montagnes, au<br />

nord du pays des Ordos, qui se dressaient l’une en face de l’autre comme les<br />

deux piliers d’une porte. — Le territoire de Pei-kia devait être à cheval sur le<br />

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