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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

ne sont pas arrivés à déterminer qui, du Kouo yu ou du Tso tchoan, donnait un<br />

témoignage digne de foi (cf. Legge, <strong>Chine</strong>se Classics, vol. V, p. 833).<br />

05.(280) La date de 478 est bien celle à laquelle le royaume de Tch’ou détruisit<br />

l’État de Tch’en. La date de 479 qui semblerait résulter du texte des annales<br />

principales des Tcheou provient de l’erreur que Se-ma Ts’ien commet, dans ces<br />

annales, au sujet de la durée du règne du roi King (cf. <strong>tome</strong> I, note 04.494),<br />

Les princes de Tch’en appartenaient au clan Koei et passaient pour les<br />

descendants de l’empereur Choen ; c’est à ce titre que le roi Ou, de la dynastie<br />

Tcheou, leur conféra leur fief (cf. <strong>tome</strong> I, p. 239). Tch’en correspondait à la<br />

préfecture actuelle de Tch’en-tcheou, dans le Ho-nan.<br />

05.(281) Cf. <strong>tome</strong> I, note 04.185.<br />

05.(282) Le nom de cette principauté s’est conservé dans le nom de la sous-<br />

préfecture de Ta-li qui fait partie de la préfecture de T’ong-tcheou, province de<br />

Chàn-si ; la localité appelée Wang-tch’eng correspond à la sous-préfecture de<br />

Tch’ao-i, dans cette même préfecture de Tong-tcheou. La principauté de Ta-li<br />

était comptée au nombre des principautés barbares ou Jong.<br />

05.(283) P’in-yang était à 50 li au nord-est de la sous-préfecture de Fou-p’ing,<br />

préfecture de Si-ngan, province de Chàn-si.<br />

Dans le texte de Se-ma Ts’ien, je traduis le mot [a] par « préfecture », tandis<br />

que dans les textes modernes, je le rends par « sous-préfecture ». C’est qu’en<br />

effet, au temps des Ts’in et des Han, il n’y avait pas de circonscription<br />

administrative intermédiaire entre le [] ou « commanderie », et le mot [a] : le<br />

hien n’était donc subordonné à aucune préfecture ; il était lui-même la<br />

préfecture.<br />

05.(284) Cf. note 248.<br />

05.(285) Cf. <strong>tome</strong> I, note 04.496.<br />

05.(286) Tche K’ai était le fils de Tche Po. On a vu plus haut (note 270) que la<br />

famille Tche était l’une des six familles prédominantes dans l’État de Tsin ; la<br />

destruction des familles Fan et Tchong-hang n’avait laissé subsister que quatre<br />

familles ; après la mort de Tche Po, il ne resta plus que les Han, les Tchao et<br />

les Wei qui, en 403 av. J.-C., se partagèrent le pays de Tsin (cf. <strong>tome</strong> I, note<br />

04.498).<br />

05.(287) Les Jong de I-k’iu étaient des Jong de l’Ouest ; des indications du<br />

Kouo ti tche il résulte qu’ils habitaient dans la province actuelle de Kan-sou, la<br />

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