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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

En effet, aujourd’hui, le hien est une subdivision du tcheou ou du fou,<br />

c’est-à-dire de la préfecture <strong>second</strong>aire ou de la préfecture ; mais le<br />

hien des Ts’in et des Han est une véritable préfecture, car il n’existait<br />

entre le hien (préfecture) et le kiun (commanderie) aucun intermédiaire<br />

analogue à celui qui est constitué actuellement par le tcheou<br />

(préfecture <strong>second</strong>aire) ou le fou (préfecture) entre la province (cheng)<br />

et la sous-préfecture (hien).<br />

I. — La principale autorité de la commanderie était « l’administrateur »<br />

qui était appelé kiun-cheou sous les Ts’in, et qui reçut le nom de t’aicheou<br />

à partir de l’année 148 avant J.-C.<br />

Au-dessus de « l’administrateur », les Ts’in avaient institué « le<br />

surintendant » ou kien-yu-che, qui paraît avoir été investi d’un<br />

pouvoir de contrôle sur les actes de l’administrateur. Les Han<br />

supprimèrent ce fonctionnaire ; ils le remplacèrent par des délégués qui<br />

parcouraient le pays pour observer comment il était gouverné et qui<br />

étaient chargés de certaines enquêtes spéciales ; en 106 avant J. C.,<br />

ces délégués reçurent le nom de pou-ts’e-che et ne furent d’abord<br />

qu’au nombre de trois pour tout l’empire.<br />

Le commandement des troupes de chaque kiun était confié au<br />

« gouverneur militaire » ou kiun-wei.<br />

D’autres capitaines chargés de commandements plus restreints p.532<br />

étaient les koan-tou-wei, les nong-tou-wei et les chou-kouo-touwei.<br />

II. —Les préfets des préfectures (hien) qui comptent plus de dix mille<br />

foyers, ont le titre de ling ; dans les préfectures de moins de dix mille<br />

foyers, les préfets ont le titre de tchang.<br />

Les préfets ont sous leurs ordres des «assistants » et des<br />

« capitaines », qui constituent la classe des officiers supérieurs, puis<br />

des teou-che et des tso-che, qui constituent la classe des officiers<br />

subalternes.<br />

Le Ts’ien Han chou ne donne qu’une énumération très incomplète<br />

des officiers qui composaient l’état-major du préfet ; des études plus<br />

approfondies permettront sans doute d’en combler les lacunes. Nous<br />

pouvons signaler dès maintenant une de ces omissions : il y avait dans<br />

les préfectures des fonctionnaires qui étaient appelés tchou-li, au<br />

commencement des premiers Han, et qui prirent plus tard le nom de<br />

kong-ts’ao ; ils étaient chargés de surveiller la conduite des divers<br />

employés de l’administration ; ils tenaient le compte des services<br />

rendus ou des fautes commises ; ils faisaient le tableau d’avancement<br />

de leurs subordonnés.<br />

III. —Au-dessous de la préfecture (hien) était la division administrative<br />

appelée hiang, puis la circonscription appelée t’ing et enfin le hameau<br />

li.<br />

Le chef du li était appelé li-koei.<br />

Un groupe de dix li formait un t’ing ; le chef du t’ing était le t’ingtchang<br />

; il était chargé de la police de son arrondissement ; ce fut<br />

300

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