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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

08.(142) La deuxième année d’Eul-che-hoang-ti, au huitième mois, Ou Tch’en<br />

se proclama roi de Tchao ; T’ien Tan, roi de Ts’i ; Han Koang, roi de Yen ; et<br />

Wei K’ieou, roi de Wei.<br />

08.(143) Le Se-tch’oan est le territoire qui fut nommé par les Han<br />

« commanderie de P’ei » (aujourd’hui, préfecture de Siu-tcheou, province de<br />

Kiang-sou). Dans les diverses commanderies, les Ts’in avaient établi des<br />

administrateurs, des gouverneurs militaires et et des surintendants.<br />

08.(144) D’après Jou Choen, le caractère [] devrait ici se prononcer Tsou ;<br />

mais d’autres commentateurs laissent à ce mot sa prononciation habituelle. La<br />

ville de Ts’i était à 70 li au sud de la sous-préfecture de T’eng, préfecture de<br />

Yen-tcheou, province de Chan-tong.<br />

08.(145) Yen Che-kou croit que le mot [] est le nom personnel du tso-se-ma ;<br />

mais Se-ma Tcheng identifie ce personnage avec le tso-se-ma Ts’ao Ou-chang<br />

dont il sera question plus loin ; le mot [] doit donc être traduit.<br />

08.(146) A 50 li au sud de la préfecture <strong>second</strong>aire de Tsi-ning, province de<br />

Chan-tong.<br />

08.(147) Le roi Tch’en, ou Tch’en Ché, fut assassiné le douzième mois de la<br />

deuxième année de Eul-che par un de ses officiers nommé Tchoang Kia. Mais<br />

Tcheou Che n’avait pas attendu cet événement pour se révolter contre Tch’en<br />

Ché ; dès la fin de la première année de Eul-che, il s’était trouvé maître de<br />

tout le pays de Wei et avait donné le titre de roi à Wei Kieou qui était un<br />

descendant de l’<strong>ancienne</strong> famille princière de Wei. Tcheou Che était devenu le<br />

conseiller du nouveau roi : c’est ce qui explique la démarche qu’il fit auprès de<br />

Yong Tch’e.<br />

08.(148) Wen Yng résume de la manière suivante les déplacements successifs<br />

des princes de Wei : lorsque le grand officier de Tsin, Pi-wan, reçut en apanage<br />

le fief de Wei, ce territoire correspondait à la sous-préfecture actuelle de Joei-<br />

tch’eng, préfecture <strong>second</strong>aire de Kie, province de Chàn-si. Ses descendants se<br />

transportèrent dans la ville qui était sous les T’ang la sous-préfecture de Wei<br />

et qui se trouvait à 40 li au sud-ouest de la sous-préfecture actuelle de Yuen-<br />

tch’eng, préfecture de Ta-ming, province de Tche-li. Il y eut encore d’autres<br />

changements que ne mentionne pas Wei Yng ; puis, le roi Hoei, la 31 e année<br />

de son règne (340 av. J.-C.), transféra sa capitale à Ta-leang (près de K’ai-<br />

fong-fou : Cf. note 05.340). Enfin quand l’État de Wei eut été détruit (225 av.<br />

J.-C.) par Ts’in Che-hoang-ti, son dernier roi, Kia, se réfugia à Fong. C’est<br />

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