Espaces coloniaux et société polynésienne de Wallis-Futuna ... - IRD

ésident serait payée par les droits de sortie du coprah, or un récent cyclone a dévasté les
cocoteraies... Quant au Conseil Général de Nouvelle-Calédonie, il refuse de prendre en
charge la solde de ce fonctionnaire, aussi la seule solution serait d'ériger de façon
autonome, au niveau budgétaire, le protectorat.
Enfin, l'officier note les tentatives des missionnaires pour "apprendre un peu de
français aux indigènes", mais il note l'absence de succès jusqu'ici dans ce domaine.
Ainsi jusqu'en 1912, alors que le statut du Pacifique central s'est réglé depuis une
quinzaine d'années, Wallis-Futuna n'a joué aucun rôle sauf épiphénoménal dans les
tractations des chancelleries.
L'échec des timides projets français à Tonga, le fait que la France n'intervenait
que subsidiairement dans les affaires de Samoa et le refus britannique d'un échange des
Nouvelles-Hébrides contre une autre position dans le Pacifique ont achevé d'enlever toute
valeur à l'archipel...
Cest dans ce contexte qu'il faut situer l'action des résidents de France à Wallis
qui après 1900 ne gèrent plus qu'une possession dévalorisée en terme d'enjeu
diplomatique.
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