Espaces coloniaux et société polynésienne de Wallis-Futuna ... - IRD

tout et par tous, et il nefaut pas se dissimuler qu'il serait difficile defaire prendre au roi
une décision contraire aux avis du Père. Ayant rempli officieusement, à plusieurs
reprises, les fonctions de résident... il connaît les intentions du gouvernement français
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aux Wais.. Il .
On comprendra mieux que le résident Brochard successeur de Viala ait eu
quelques graves déboires par la suite lorsqu'il entendra prendre sous sa coupe exclusive
le contrôle de l'archipel en évinçant le Père Bazin.
Bien sûr, les témoignages administratifs sont rarement naïfs et objectifs, Viala
souffrit de son manque de moyens, de la conjonction du roi et de la mission qui après
quelques succès le laissa sur l'expectative. Ainsi dès les débuts du protectorat, bien que
celui-ci ait été facilité par la mission mariste, nous rencontrons régulièrement dans tous
les témoignages, la marque comme les détails de la toute puissance missionnaire basée
sur l'acceptation zélée de la foi, l'obéissance de la population et dont les autorités civiles
(rois, princes) sont les exécutants attentifs voire excessifs...
De cette configuration ne pouvaient résulter qu'amertume, malentendus puis
crises dans la mesure où les résidents entendaient exercer leurs prérogatives ainsi que
nous le verrons,
SECTION S. LE COMMERCE DES ILES ET LES VAGABONDS DE
L'OCEAN
Longtemps, le commerce dans le Pacifique Sud eut un caractère de trafic et de par
sa nature fut indissociable de ceux qui, marins-trafiquants, le pratiquèrent. La première
question est celle du type d'enjeu commercial qu'offrait au début du protectorat, le micro
archipel peuplé de 5 000 habitants donc piètre "marché porteur" même à l'échelle du
Pacifique central de l'époque. .
1 Cf : Ibid
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