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Espaces coloniaux et société polynésienne de Wallis-Futuna ... - IRD

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Plus tard, Mgr. Ponc<strong>et</strong> dans son ouvrage sur <strong>Wallis</strong> 1 donnera son point <strong>de</strong> vue<br />

sur l'action <strong>de</strong> David . Il confirmera l'inquiétu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la mission lors <strong>de</strong> l'ouverture <strong>de</strong><br />

l'école publique fin 1933, mais minimise sa portée: "une institutrice d'ailleurs bonne<br />

chrétienne enfut chargée... En fait, elle n'eut jamais qu'un nombre restreint d'élèves. A<br />

la longue n'ayant jamais été bien prospère, elle finit par disparaître". Mgr. Ponc<strong>et</strong><br />

confirme qu'il accepta la suspension <strong>de</strong> la monarchie car c<strong>et</strong>te annexion <strong>de</strong> faça<strong>de</strong><br />

empêchait une annexion formelle <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tait <strong>de</strong> maintenir l'interdiction du divorce <strong>et</strong> la<br />

punition <strong>de</strong> l'adultère qui étaient "coutumes du pays".<br />

Evoquant les grands chantiers du rési<strong>de</strong>nt David, Mgr. Ponc<strong>et</strong> constate que bien<br />

conçus <strong>et</strong> encadrés, la population y participa sans oppositions mais que David avait<br />

montré qu'il ne tolérait aucune opposition ... Aussi Ponc<strong>et</strong> conclut que "la mission lui est<br />

re<strong>de</strong>vable" même si elle fut sur ses gar<strong>de</strong>s face à un rési<strong>de</strong>nt qui l'estimait "trop montée<br />

en épingle".<br />

§ 3 Le commerce : un inachèvement<br />

Avec le départ <strong>de</strong> J. Brial <strong>et</strong> les expulsions d'étrangers marginaux, la scène du<br />

commerce s'était bien simplifiée. Dès les débuts <strong>de</strong> sa présence, David comprit que la<br />

situation du commerce maintenant dominée par Mr. Jones après le rachat du commerce<br />

Brial <strong>et</strong> directeur <strong>de</strong> Burns and Philip, n'était pas satisfaisante. Aussi poussa-t-il à une<br />

"solution française" qui aurait permis avec la concurrence crée <strong>de</strong> faire baisser les prix<br />

trop élevés, <strong>et</strong> encouragea-t-il MT. Noel <strong>de</strong> Nouméa 2, <strong>et</strong> envisagea même <strong>de</strong> louer à une<br />

nouvelle <strong>société</strong> le palais royal ou l'infirmerie... Mais en août 1934, ce proj<strong>et</strong> est<br />

abandonné, laissant David mécontent <strong>de</strong>s 'promesses vaines faîtes par MT. Noel . Pour<br />

lui, seul l'Etat Français aurait pu suppléer c<strong>et</strong>te carence, mais David trouvait l'idée "un<br />

peu hardie" comme le marché local étroit (250000 francs <strong>de</strong> mouvement). Certes, la<br />

création <strong>de</strong> la <strong>société</strong> <strong>de</strong> Prévoyance Indigène ravitaillé d'ailleurs à bons prix par "B<br />

1 Cf: Ponc<strong>et</strong>, Histoire <strong>de</strong> l'île <strong>Wallis</strong>, op. cil.<br />

2 Cf: David 12.4. du 30 novembre 1933.<br />

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