Espaces coloniaux et société polynésienne de Wallis-Futuna ... - IRD

avec les banques australo-néo-zélandaises un rôle important comme le tourisme avec le
Japon qui a créé des sociétés florissantes avant le coup d'état de mai 1987. Or le tourisme
représentait 12,5 % du PNB en 1986...
La situation est la même dans les territoires français avec le rôle des sociétés
minières soit para-publiques (S.L.N.), soit privées, des groupes Ballande et Barrau, des
sociétés d'investissements immobiliers, ou des "petits mineurs" calédoniens.
Cette situation est d'autant plus solide que le Pacifique sud ne connaît pas, malgré
une forte imprégnation par le syndicalisme australien, de syndicats ou partis d'obédience
marxiste sensible; ainsi, il n'y a pas d'idéologie de nationalisation ou d'expropriation
parmi les élites gouvernementales1.
b) Les aides extérieures
Elles obéissent à la logique du modèle de "soft" décolonisation mis en place
comme à la continuité des liens de coopération souvent stimulés par la décolonisation et
se soucient d'éviter des aventures politiques s'inscrivant dans le type des pays
"progressistes non alignés" d'une part et à la logique du système des territoires d'outre­
mer qu'ils soient français, américains ou néo-zélandais, d'autre part.
La provenance de ces aides est très diversifiée quant à sa forme juridique,
empruntant les canaux bilatéraux les plus divers pour 90 % du total et laissant 10 % à
l'aide multilatérale provenant d'institutions internationales, régionales ou privées. Cette
aide est d'ailleurs souvent difficile à préciser quant à ses montants.
Sauf en Nouvelle-Calédonie et à Fidji pour des raisonsethniquesinternes
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