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Espaces coloniaux et société polynésienne de Wallis-Futuna ... - IRD

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Aussi est-il temps, contre une présentation durable peinte habilement certes, <strong>et</strong> avec<br />

la force <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins sans r<strong>et</strong>ouches, d'introduire dans le débat <strong>de</strong>s éléments peut être neufs<br />

car inédits, puisés aux sources maristes mêmes, qui perm<strong>et</strong>tent d'introduire sinon une<br />

révision historique du problème <strong>de</strong> la mission <strong>et</strong> <strong>de</strong> son rôle, du moins une "revisite" dans<br />

le sens littéraire anglo-saxon.<br />

SECTION 1. LE VICARIAT DE L'OCEANIE CENTRALE OU<br />

L'EVECHE INGERABLE<br />

§.1. Un évêché ambulatoire<br />

L'évêché <strong>de</strong> l'Océanie centrale fut érigé par le Pape en 1842 <strong>et</strong> Mgr Bataillon,<br />

nommé Evêque d'Enos, en fut le premier vicaire apostolique.<br />

Initialement, le vicariat comprenait un vaste ensemble géographique débordant à<br />

l'ouest sur la Nouvelle-Calédonie, <strong>et</strong> comprenant les Fidji, <strong>Wallis</strong>-<strong>Futuna</strong>, Rotuma,<br />

Tokelau, les Samoa <strong>et</strong> Tonga.<br />

C<strong>et</strong>te construction était quelque peu virtuelle, son axe étant la base <strong>de</strong>s <strong>Wallis</strong><br />

soli<strong>de</strong>ment occupée, les autres missions restant longtemps embryonnaires. Puis avec leur<br />

essor, le Vicariat s'allège quelque peu. Ainsi la Nouvelle-Calédonie en fut détachée en<br />

18471 avec Mgr Douarre, coadjuteur <strong>de</strong> Mgr Bataillon, puis Fidji (avec Rotuma) obtint son<br />

autonomie en 1863 avec Mgr Breher<strong>et</strong>. Par contre, si en 1872 les Samoa en furent séparées<br />

sous la conduite <strong>de</strong> Mgr Lamaze, celui-ci en succédant en 1879 à Mgr Elloy qui avait<br />

remplacé Mgr Bataillon à son décès en 1877, conserva sa charge d'administrateur<br />

apostolique <strong>de</strong> Samoa <strong>et</strong> la cumula avec <strong>Wallis</strong>-<strong>Futuna</strong> <strong>et</strong> Tonga. Ce n'est qu'en 1896 que<br />

les Samoa (<strong>et</strong> Tokelau), avec la nomination <strong>de</strong> Mgr Boyer, se séparèrent définitivement <strong>de</strong><br />

l'Evêché <strong>de</strong> l'Océanie centrale. A partir donc <strong>de</strong> 1896, l'Evêché était réduit à <strong>de</strong>ux archipels<br />

contigus, ceux <strong>de</strong> <strong>Wallis</strong>-<strong>Futuna</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> Tonga. Mais c<strong>et</strong> aménagement fut bien imparfait car<br />

il ne comptait pas avec la difficulté <strong>de</strong> jonction maritime entre Tonga-Tapu <strong>et</strong> <strong>Wallis</strong>, avec<br />

Rozier, C. - 1990 - LaNouvelle-Calédonie ancienne, Fayard<br />

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