Espaces coloniaux et société polynésienne de Wallis-Futuna ... - IRD

Pour le gouverneur, l'attitude ancienne de la mission Mariste a favorisé les
agitations des Wallisiens et il estime indispensable "dès à présent d'intervenir pour
ramener de gré ou de/oree la mission mariste à une compréhension plus exacte du rôle
auquel elle doit se borner ainsi que l'acceptent depuis longtemps les missions de
Nouvelle-Calédonie et des Nouvelles-Hébrides" 1 .
A propos de J. Brial qui fut proposé pour la Légion d'Honneur signale Siadous, il
est connu pour son action contraire à la politique française depuis 1930 au moins. Le
nouveau roi a demandé son expulsion, mais ayant vendu son commerce a "B and P", il a
gagné Nouméa où il s'est proposé pour aider les prisonniers wallisiens, et à tenté d'être
leur interprète, puis leur a envoyé un avocat! Le gouverneur l'a reçu en audience et se
déclare dubitatif sur son rôle exact car Brial s'est disculpé et expliqué...
Pour conclure, Siadous espère des éclaircissements sur cette troublante affaire par
l'enquête que fera sur place le nouveau résident David.
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Dans un rapport du 25 novembre 1934, David devenu tout puissant résident de
Wallis signalera au gouverneur son souci de faire une enquête sérieuse sur l'attitude de J.
Brial . Il n'en sera plus question (sauf disparition de ce document s'il fut fait) mais dans
son rapport de fin de séjour 2 , le Docteur David évoquant les protagonistes de l'affaire de
1933 écrit que J. Brial fut :"le promoteur occulte des derniers ennuis politiques". Donc
avec le recul, la conviction du résident parait faite...
1 La mission de Nouvelle Calédonie connut aussi une époque agitée dans ses r-elations avec
l'administration coloniale. Cf: Brou, B. - 1973. Histoire de la Nouvelle Calédonie. Tome 1. 1973
S.E.H.N.C.. N°5
2 Cf: David 12.29. du 25 janvier 1938
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