Espaces coloniaux et société polynésienne de Wallis-Futuna ... - IRD

c) Iles riches, îles pauvres
Nous disposons de chiffres plus récents (1986) pour la valeur des PNB
insulaires1, ils permettent de classer les types d'économies insulaires.
5 ()()() à 10 ()()() 1 ()()() à 2 ()()() - de 1 000
1 Polynésie Fr 8750 6 Fidji 1750 12 Vanuatu 730
2 NI-Calédonie 8066 7 Wallis-F. 1500 13 Tuvalu 714
3 Guam 7857 8 Cook 1485 14 Tokelau 700
4 Nauru 7485 9 Niue 1242 15 Samoaocc. 690
5 Samoa/USA 5 ()()() 10 Micronésie 1050 16 Salomon 540
11 Tonga 770 17 Kiribati 445
TABLEAU 76: REPARTITION DU PNB/HABITANT EN 1986 (en dollars américains)
Source: A1LAS ECO 1987
Seul l'Etat minier de Nauru se classe- dans la catégorie des Etats ou Iles très
favorisés. Dans la catégorie des Etats à revenus intermédiaires, Fidji est en bonne
position. Pour les états pauvres, tous sont indépendants et seule l'ampleur de l'aide
extérieure soutient le PNB de pays parfois démunis (Tokelau, Tuvalu) par rapport à des
pays plus riches en ressources (Salomon).
Il est indéniable que certaines situations s'expliquent parfois aussi par des
retournements de conjoncture. Le meilleur exemple au point de vue économique est
représenté par le Kiribati qui en perdant en 1979 la rente minière du phosphate d'Océan
(île Banaba) a vu son PNB de 90-100 en 1970-1972 (et de 180 de 1974 à 1976) tomber à
50-55 de 1980 à 1984 3 . Autre exemple, la Nouvelle-Calédonie dont le PNB, base 100 en
1970, en plein boom de nickel, va choir à 86 en 1984. Ailleurs, le choc de
1 cf.: Atlas Eco 1987, op. cit.
2 Les statistiques d'exportation du phosphate sont secrètes et les revenus des placements à l'extérieur
(Australie, U.S.A.) confidentiels...
3 cf. : Maude : The colonization of the Phoenix islands. .l..li VOl. 61. Mars-Juin 1952.
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