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Docteur en Sciences de gestion Mention ... - Tour du Valat

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Partie 2 – Ancrage dans <strong>de</strong>s cas concrets d’actions <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>talesrapport à une définition <strong>de</strong> la GIZC, ce qui nous mènerait sans doute à <strong>de</strong>s débats stériles,déplacés ici, sur les innombrables formulations <strong>de</strong> la GIZC existantes. L’angle d’analyse que nousinvestissons à partir <strong>du</strong> cadre <strong>de</strong> l’ASGE est la compréh<strong>en</strong>sion <strong>de</strong> l’action et <strong>de</strong> sa mise au regard<strong>de</strong>s objectifs écologiques poursuivis. Dans cette perspective, nous appréh<strong>en</strong>dons d’une part laGIZC au regard <strong>de</strong> sa capacité à m<strong>en</strong>er à un état intégré <strong>de</strong> la <strong>gestion</strong> d’une zone, c’est-à-dire oùtoutes les activités sectorielles serai<strong>en</strong>t m<strong>en</strong>ées <strong>de</strong> façon à être compatibles <strong>en</strong>tre elles ; et puisqu<strong>en</strong>ous sommes dans le cadre <strong>de</strong> l’action <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tale d’une ONGE, où toutes les activitésserai<strong>en</strong>t compatibles avec un état désirable <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t. D’autre part, nous sommesatt<strong>en</strong>tive au fait que cette doctrine comporte une série d’« outils » et une logique <strong>de</strong> mise <strong>en</strong>œuvre. Compr<strong>en</strong>dre la façon dont ces élém<strong>en</strong>ts sont organisés, mis <strong>en</strong> « dispositif » (Maugeri,2001), influ<strong>en</strong>ce la manière dont ils peuv<strong>en</strong>t pro<strong>du</strong>ire les effets escomptés. C’est donc ess<strong>en</strong>tielpour saisir leur pertin<strong>en</strong>ce et leur efficacité au regard <strong>de</strong>s objectifs écologiques <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> <strong>de</strong> lazone. Rappelons <strong>en</strong>fin que c’est la façon dont l’ONGE va se saisir <strong>de</strong> ce cadre, <strong>de</strong> cette doctrineet <strong>de</strong> ses outils que l’on cherche à éclairer. Cette analyse passe nécessairem<strong>en</strong>t par unedéconstruction <strong>de</strong> la logique GIZC à partir <strong>de</strong>s écueils observés sur le cas <strong>du</strong> SMAP IIIMoulouya.Poursuivons alors sur cette prés<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> la doctrine et <strong>de</strong> ses outils. Le gui<strong>de</strong> méthodologiqueélaboré par l’assistance technique <strong>du</strong> programme SMAP III, comme bi<strong>en</strong> d’autres docum<strong>en</strong>tsrelatifs à la GIZC, pr<strong>en</strong>d le soin <strong>de</strong> souligner que la GIZC n’est pas une recette avec <strong>de</strong>s étapesprédéterminées. Cette littérature sci<strong>en</strong>tifique ou technique <strong>de</strong> la GIZC propose néanmoins <strong>de</strong>soutils et <strong>de</strong>s principes directeurs id<strong>en</strong>tiques, mais toujours <strong>en</strong> soulignant le fait que le pratici<strong>en</strong><strong>de</strong>vra les utiliser à bon esci<strong>en</strong>t <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong>s spécificités <strong>de</strong> la zone où il travaille. Ces mêmesprincipes figur<strong>en</strong>t dans le gui<strong>de</strong> méthodologique réalisé par <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> la TdV (Bonnet et al.,2005) (Encadré 4.1).Encadré 4.1 : Les principes pour la mise <strong>en</strong> place <strong>de</strong> la GIZC (Bonnet et al., 2005 : 93)Les principes clés d’une démarche <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> intégrée• Initier et accompagner <strong>de</strong>s processus <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> rassemblant déci<strong>de</strong>urs, usagers etassociations locales.• Favoriser l’émerg<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> structures <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> légitimes aux yeux <strong>de</strong>s différ<strong>en</strong>ts usagers etacteurs concernés et capables <strong>de</strong> porter le processus <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> intégrée. Il s’agit ici <strong>de</strong>r<strong>en</strong>forcer les capacités locales à s’organiser pour la conservation et <strong>de</strong> permettre lareconnaissance par l’Etat <strong>de</strong> la responsabilité <strong>de</strong> ces structures.• Surmonter les contraintes liées aux clivages institutionnels et politiques (particulièrem<strong>en</strong>t<strong>en</strong> rive nord). Il faut notamm<strong>en</strong>t mettre <strong>en</strong> cohér<strong>en</strong>ce au niveau <strong>de</strong>s zones humi<strong>de</strong>s lespolitiques locales, nationales et internationales et faire <strong>en</strong> sorte qu’elles soi<strong>en</strong>t reconnues eteffectivem<strong>en</strong>t appliquées.190

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