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Docteur en Sciences de gestion Mention ... - Tour du Valat

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Partie 2 – Ancrage dans <strong>de</strong>s cas concrets d’actions <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>talescela, il semble opportun d’être plus clair sur les objectifs à atteindre et moins catégorique sur lesactivités. 2) L’ONGE peut très bi<strong>en</strong> p<strong>en</strong>ser une stratégie d’action sans l’expliciter <strong>de</strong> façonprécise dans le docum<strong>en</strong>t <strong>de</strong> projet si elle estime que cela ré<strong>du</strong>it ses chances d’obt<strong>en</strong>ir lefinancem<strong>en</strong>t. Mais c’est bi<strong>en</strong> cette stratégie d’action qu’elle <strong>de</strong>vra évaluer pour avancer etr<strong>en</strong>forcer son action. Ici, la TdV n’avait pas <strong>de</strong> stratégie précise <strong>en</strong> <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la démarche GIZCqui lui semblait prometteuse. Nous <strong>en</strong> avons vu les conséqu<strong>en</strong>ces plus haut dans ledéveloppem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas.2. La posture <strong>de</strong> la TdV. Assumer le rôle d’acteur d’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.1) Le mo<strong>de</strong> d’action <strong>de</strong> la TdV se situe dans le souti<strong>en</strong> technique, mais elle a aussi occupé le rôle<strong>de</strong> coordination. 2) La TdV agit pour la conservation <strong>de</strong>s ZHM, mais a <strong>en</strong>dossé le rôle <strong>de</strong> l’acteurchargé <strong>de</strong> l’intégration. Ces glissem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> posture doiv<strong>en</strong>t être considérés avec plus <strong>de</strong> sérieux :1) Dans le docum<strong>en</strong>t <strong>de</strong> projet, la TdV annonce être coordinatrice régionale avec <strong>de</strong>uxattributions : le suivi (reporting) <strong>du</strong> projet et le souti<strong>en</strong> technique. La coordination est <strong>de</strong> fait bi<strong>en</strong>plus que cela. En formulant le projet, la TdV a adopté et transposé un cadre (programme SMAPIII) à un terrain. Ce cadre est à la fois celui qui lui donne les moy<strong>en</strong>s d’agir, mais égalem<strong>en</strong>t celuiqui contraint son action. C’est dans ce cadre qu’elle exerce son expertise technique. Mais si cecadre ne permet pas d’avancer sur ses objectifs <strong>de</strong> conservation, la contribution <strong>de</strong> son souti<strong>en</strong>technique risque d’être très faible 143 . La TdV doit donc reconsidérer la pertin<strong>en</strong>ce <strong>de</strong>s cadres queconstitu<strong>en</strong>t pour elles les programmes GIZC.2) Sans compter le fait que la TdV n’ait aucune légitimité et aucun moy<strong>en</strong> d’orchestrer une« intégration » <strong>en</strong> tant que simple processus participatif tel que préconisé par la démarche GIZC.La TdV ne peut donc adopter une posture pour l’action qui est hors <strong>de</strong> sa portée et <strong>en</strong>visager laGIZC comme un objectif intermédiaire pour atteindre son propre objectif normatif <strong>de</strong>conservation <strong>de</strong> la ZH. Elle ne peut que mieux exercer son rôle d’accompagnem<strong>en</strong>t, <strong>de</strong> souti<strong>en</strong>technique vers <strong>de</strong> meilleures pratiques si elle id<strong>en</strong>tifie et ori<strong>en</strong>te son action plus précisém<strong>en</strong>t versles acteurs dont les pratiques impact<strong>en</strong>t les ZH. Ceci implique d’autant plus <strong>de</strong> réflexionstratégique pour atteindre ces acteurs sectoriels qui ne sont généralem<strong>en</strong>t pas <strong>en</strong>clins à changerleurs pratiques.143 Au regard <strong>de</strong> l’objet écologique, ce souti<strong>en</strong> technique a principalem<strong>en</strong>t consisté à conseiller l’équipe locale <strong>du</strong>projet sur le plan <strong>de</strong>s indicateurs d’état <strong>de</strong> la ZH et <strong>de</strong> sa biodiversité à suivre et à ajouter <strong>de</strong>s élém<strong>en</strong>ts relatif à labiodiversité dans le plan GIZC.226

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