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Docteur en Sciences de gestion Mention ... - Tour du Valat

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Partie 3 – Réflexion stratégique et évaluation <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong> l’action <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>talecom.pers., 2010). Dans ces <strong>de</strong>ux cas, l’utilisation <strong>de</strong>s indicateurs pose sérieusem<strong>en</strong>t question. Ilnous faut tout <strong>de</strong> même préciser que la difficulté à élaborer <strong>de</strong>s indicateurs, leur pot<strong>en</strong>tielémulateur ou contre-pro<strong>du</strong>ctif sont très variables <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong> la nature <strong>de</strong>s projets. Parexemple, d’après la direction (com.pers., 2010), la logique <strong>de</strong> construction <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong>vraitd’elle-même favoriser l’évaluation : « Les projets doiv<strong>en</strong>t être conçus à partir <strong>de</strong>s <strong>en</strong>jeux <strong>de</strong> conservation(parmi d’autres critères) : il doit donc y avoir une évaluation initiale <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong>s populations, communautés etécosystèmes. L’évaluation a posteriori <strong>de</strong>vrait s’appuyer sur la même analyse. Or certaines populations ou espècessont assez bi<strong>en</strong> suivies ».Les membres <strong>de</strong> la TdV sont <strong>en</strong> réalité tiraillés <strong>en</strong>tre <strong>de</strong>ux logiques d’utilisation <strong>de</strong>s indicateurs.La première serait <strong>de</strong> mettre <strong>en</strong> place <strong>de</strong>s indicateurs simples et directs pour mesurer les résultats<strong>de</strong>s actions, qui aurai<strong>en</strong>t l’avantage <strong>de</strong> fournir un outil pour <strong>de</strong>s évaluations peu coûteuses <strong>en</strong>temps, <strong>de</strong> façon à ne pas démobiliser les équipes <strong>de</strong> leur projet, et lisibles, pour s’adresser auxorganes <strong>de</strong> gouvernance. Bi<strong>en</strong> que le souci <strong>de</strong> ne pas mettre <strong>en</strong> place <strong>de</strong>s procé<strong>du</strong>res lour<strong>de</strong>scontribue à maint<strong>en</strong>ir cette première logique dans les réflexions autour <strong>de</strong> l’évaluation, c’est lasecon<strong>de</strong> qui l’emporte. Cette secon<strong>de</strong> logique est celle qui vise à utiliser les indicateurs <strong>de</strong> façon àce qu’ils « ne remplac<strong>en</strong>t pas mais alim<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t l’analyse lors <strong>de</strong>s évaluations » (Direction com.pers., 2010).Dans cette perspective, l’évaluation consiste à faire une analyse rétrospective qui raconte l’histoire<strong>du</strong> projet évalué, et les indicateurs doiv<strong>en</strong>t être <strong>de</strong>s repères pour raconter cette histoire et retracerla chaîne <strong>de</strong> s<strong>en</strong>s.Ces élém<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> discussion converg<strong>en</strong>t vers la nécessité d’alim<strong>en</strong>ter le cadre d’évaluation <strong>en</strong> 5niveaux d’impact <strong>en</strong> veillant à <strong>en</strong> conserver la souplesse et à adapter la mise <strong>en</strong> place d’indicateursaux spécificités <strong>de</strong> chaque projet, « ce qui est une évid<strong>en</strong>ce, mais pas si facile à mettre <strong>en</strong> pratique » pour ladirection (com.pers., 2009, 2010). Les réactions <strong>de</strong>s organes <strong>de</strong> gouvernance vont dans le mêmes<strong>en</strong>s. Le conseil d’administration a salué les avancées dans la réflexion <strong>de</strong> la TdV malgré lesdifficultés méthodologiques pour lesquelles il n’a pas plus <strong>de</strong> réponse, <strong>en</strong> signalant vaguem<strong>en</strong>tque les investissem<strong>en</strong>ts dans l’évaluation <strong>de</strong>vai<strong>en</strong>t rester raisonnables (Compte-r<strong>en</strong><strong>du</strong> CA,docum<strong>en</strong>t interne, 2009). A la suite <strong>de</strong> la première évaluation réalisée à partir <strong>de</strong> ce cadre <strong>en</strong> 5niveaux d’impact (évaluation fin <strong>de</strong> programme 2006-2010), le conseil sci<strong>en</strong>tifique fait savoir à ladirection et à l’équipe qu’ils ne leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai<strong>en</strong>t pas l’impossible : pour certaines <strong>de</strong>s activités<strong>de</strong> la TdV, il n’est pas possible d’évaluer l’impact alors que ces actions sont indirectes par rapportà l’objet.« Le conseil sci<strong>en</strong>tifique félicite la direction et l’équipe pour l’analyse <strong>de</strong>s impacts <strong>de</strong>l’action qui a été m<strong>en</strong>ée et intro<strong>du</strong>ite dans l’évaluation finale. Cep<strong>en</strong>dant, le CS note lefait que les impacts <strong>en</strong> termes <strong>de</strong> conservation ne sont pas directs et simples pourbeaucoup <strong>de</strong>s domaines d’activité <strong>de</strong> la TdV et qu’il est important <strong>de</strong> le reconnaître. Il est406

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