Docteur en Sciences de gestion Mention ... - Tour du Valat

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Partie 3 – Réflexion stratégique et évaluation de l’impact de l’action environnementaleTableau 6.15 : Contenus stratégiques (ce que veut la TdV) et démarche mise en place pendant laplanification stratégique (2009-2010) pour pouvoir atteindre ces objectifs dans la mise en œuvre qui vasuivreQuatre registresstratégiques del’ONGEConstruction etfocalisation surl’objet écologiqueContenu du Plan stratégiqueTour du Valat2011-2015 (ce que veut la TdV)MissionArrêter la perte et la dégradation deszones humides méditerranéennes etde leurs ressources naturelles, lesrestaurer et promouvoir leur utilisationrationnelleProcessus de planificationstratégique (pour pouvoir)Dimensions stratégiques influençant leschoix d’objets écologiques à conserver- Caractère stratégique de l’objet- Capacités de la TdV : expertises etmodes d’action- Désir des membres- Place dans le secteur des ZH etlégitimitéChoix d’enjeu de conservation mieuxclarifiés :- Des espèces emblématiques ou clés- Choix de sites : Salins de Beauduc, sitesen MéditerranéeMode d’actionenvironnementaleObjectif spécifiqueAméliorer la compréhensioninterdisciplinaire des ZHM et delécologie de leurs espèces, transférerces connaissances et les utiliser pourpromouvoir leur conservationObjectifs du programme 2011-20151. Améliorer et partager laconnaissance sur les ZHM2. Tester et capitaliser des modes degestion pour la conservation des ZHM3. Renforcer les capacités desgestionnaires et des utilisateurs desZH4. Catalyser lémergence déquipes,pour répondre aux enjeux des ZHM5. Faire connaître et valoriser letravail de la Tour du Valat6. Faire partager la vision et lesvaleurs de la Tour du ValatMultiples modes d’actionrecherche scientifique, actions connexesà la recherche, actions techniques et« politiques »pour deux théories d’action :- Terrain : vers une meilleure gestion (dudomaine TdV jusqu’à des sites enMéditerranée)- Arènes de décision : influencer lesdécisions en faveur des ZHM (descomités de gestion en Camargue jusqu’àla gouvernance des ZHM)Comment : Aller plus vers les acteursde la gestion des ZH :GI / transfert / influence des décisionsEt valoriser la complémentarité desmodes d’action :- Projets plus gros construits autour del’enjeu de conservation- Sites ateliersNous avons pu voir que le choix et la précision des enjeux de conservation résulte d’unecombinaison faite du caractère stratégique de l’objet écologique lui-même (par exemple le flamantrose comme porte-parole des ZH, les Salins de Beauduc comme opportunité de recréer unespace naturel), des capacités de la TdV (notamment les compétences « cœur de métier »), desmodes d’action environnementale qu’elle est en mesure de développer, du désir des membres quivont porter l’action, et de la place dans le secteur de la conservation (par exemple la légitimitéscientifique de la TdV lui permettant d’agir sur la question de la démoustication en Camargue). Le374
Chapitre 6 – Clarifier les stratégies d’action environnementale pour les renforcernombre de dimensions stratégiques à prendre en compte dans les choix de focalisation sur desobjets écologiques et des enjeux de conservation explique la place non négligeable que ces choixont pris dans les réflexions collectives que nous avons observées.Concernant les modes d’action environnementale, les questions sur lesquelles s’est arrêtéel’organisation pendant cette période de construction du programme d’action 2011-2015 se situentainsi dans les aspects les plus complexes et les moins maîtrisés de l’action environnementale miseen œuvre par la Tour du Valat : aller toujours plus loin dans l’intervention dans les systèmes degestion (Gestion intégrée et transfert), mutualiser, rassembler les compétences pour développerune approche plus cohérente sur le long terme (sites ateliers). Au cours de cette planification,deux logiques d’action environnementale se sont précisées. Une logique tire vers le terrain :intervention pour la gestion de zones humides, de la gestion directe sur le domaine àl’intervention sur d’autres sites, du développement de connaissance des fonctionnements naturelsau développement de méthodes et d’outils de gestion. L’autre tire vers l’influence des décisionsen faveur de la conservation du local (Camargue) jusqu’à l’échelle méditerranéenne. Chacun desprojets construits pour le plan 2011-2015 s’inscrit dans ces deux logiques interdépendantes, avecselon les projets une valence plus forte côté « gestion de terrain » ou côté « insertion dans lesarènes de décisions ».A ce stade, nous ne pouvons aller plus loin dans l’analyse de ces nouveaux projets, la mise enœuvre n’ayant pas encore commencé 202 , notre approche ne vise en outre pas à juger de la qualitédes stratégies en dehors de leur contexte de mise en œuvre. Cependant, partant de l’idée que laclarification des objectifs écologiques et des théories d’action étaient des leviers pour renforcerl’action environnementale, nous avons analysé les processus de planification stratégique, lesquestions qui ont émergé et la façon dont elles ont été traitées, en nous appuyant sur les repèresque nous avions acquis dans les études de cas. L’analyse préalable de situations d’action concrètes(Partie 2) et notre cadrage de l’ASGE nous ont alors permis d’identifier les zones d’ombre quipersistent dans la stratégie d’action environnementale de la TdV (en particulier en ce quiconcerne le transfert et l’influence sur les décisions). Cette analyse a été restituée aux membres del’organisation (direction, chefs de département et chargé de communication) dans le cadre d’unséminaire interne organisé à l’occasion du lancement du nouveau programme 2011-2015. Nosconclusions (tableau 6.15) ont contribuée à construire les thématiques de réflexion pour lesséances de travail de ce séminaire.202 Même si nous avons en réalité déjà abordé la plupart d’entre eux dans notre deuxième partie, puisque beaucoupdes nouveaux projets s’inscrivent dans la continuité du précédent programme.375
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