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Docteur en Sciences de gestion Mention ... - Tour du Valat

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Chapitre 5 – La construction d’un dispositif d’interface sci<strong>en</strong>ce - politiqueR<strong>en</strong>dre public le problème <strong>de</strong> la conservation <strong>de</strong>s ZHM. Cette stratégie d’action est simplemais non négligeable : il s’agit d’exprimer le problème et <strong>de</strong> multiplier les expressions <strong>du</strong>problème <strong>de</strong> la conservation <strong>de</strong>s ZHM. Cette stratégie d’action est transversale aux autres, ellepeut toucher tous types <strong>de</strong> cibles. Elle peut être active : par exemple, par la publication <strong>de</strong>srésultats <strong>de</strong> certains indicateurs médiatiques comme le LPI, les communiqués <strong>de</strong> presse, lesannonces spécifiques, mais aussi les animations telles que <strong>de</strong>s portes ouvertes, etc. Elle peut être« passive » : par la mise à disposition <strong>de</strong> l’information, à travers le site web <strong>de</strong> l’OZHM oud’autres supports. Ce sont les activités d’ « information » et <strong>de</strong> « s<strong>en</strong>sibilisation » prévues dans lastratégie <strong>de</strong> communication <strong>de</strong> l’OZHM.b) La théorie d’action politico-administrativeCette théorie d’action repose sur l’idée que la prise <strong>en</strong> charge <strong>de</strong> la conservation <strong>de</strong>s ZH dans la<strong>gestion</strong> effective a lieu avec l’interv<strong>en</strong>tion <strong>de</strong> l’acteur administratif intégrateur – ou l’acteurrégulateur conceptuel <strong>de</strong> l’ASGE. La théorie <strong>de</strong> décision sous-jac<strong>en</strong>te est la théorie <strong>de</strong> laplanification, qui s’appuierait sur <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> suivi-évaluation. L’OZHM serait alors un outilpour les acteurs <strong>en</strong> charge <strong>de</strong> la planification et <strong>de</strong> la <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s territoires. Cette théorie d’actionconcerne notamm<strong>en</strong>t les niveaux nationaux (c<strong>en</strong>traux) et locaux <strong>de</strong>s pays.On repère trois composantes à cette théorie d’action, <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong>s cibles.1. La première concerne les organismes <strong>gestion</strong>naires <strong>de</strong> ZH. L’idée est que l’OZHM peutfournir <strong>de</strong>s élém<strong>en</strong>ts (données et analyses) pour une meilleure <strong>gestion</strong> <strong>de</strong> ces sites. Cela passe<strong>en</strong>tre autres par l’élaboration <strong>de</strong> plans <strong>de</strong> <strong>gestion</strong>. Les voies d’action possibles sont <strong>de</strong> naturepassive : les organismes <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> s’appropri<strong>en</strong>t les ressources mises à disposition par l’OZHM ;ou active : la TdV ou <strong>de</strong>s part<strong>en</strong>aires <strong>de</strong> l’OZHM (et non plus seulem<strong>en</strong>t l’OZHM qui n’<strong>en</strong> a pasles capacités directem<strong>en</strong>t) intervi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t dans l’élaboration <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> <strong>gestion</strong>.2. La <strong>de</strong>uxième concerne les administrations. L’<strong>en</strong>quête m<strong>en</strong>ée par l’unité <strong>de</strong> coordination visait àid<strong>en</strong>tifier les voies possibles <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong>s cont<strong>en</strong>us <strong>de</strong> l’OZHM dans les administrations etinstitutions publiques <strong>en</strong> charge <strong>de</strong>s ZH voire d’autres administrations concernés <strong>de</strong> fait par lesZH. Par exemple, un <strong>de</strong>s élém<strong>en</strong>ts qui ressort <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong>s <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>s est que « les ministèresou les autorités <strong>en</strong> charge <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong>s zones humi<strong>de</strong>s (Environnem<strong>en</strong>t, Agriculture, ParcsNationaux) ne font pas toujours partis <strong>de</strong>s cercles <strong>de</strong> décision sur les sujets d’utilisation et <strong>de</strong><strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s terres et <strong>de</strong>s territoires qui sont <strong>en</strong> général sous l’autorité politique et administrative<strong>du</strong> bureau <strong>du</strong> premier ministre ou sous le ministère <strong>de</strong> l’intérieur. Néanmoins, dans <strong>en</strong>viron 25%<strong>de</strong>s pays, les personnes <strong>en</strong> charge <strong>de</strong>s zones humi<strong>de</strong>s y sont <strong>en</strong>gagées à travers leur participation à275

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