Docteur en Sciences de gestion Mention ... - Tour du Valat

Conclusion généraleAvec la montée en puissance de la préoccupation environnementale dans l’espace public, lesONGE, qui sont des acteurs visibles dans le domaine, suscitent attente et intérêt dans lasociété. A quoi servent-elles ? Qu’ont-elles à dire sur les problèmes écologiques ? Au-delà des« petits gestes pour la planète » que chaque acteur est prêt à consentir, quel travail peuvent-ellesfournir pour un changement plus significatif ? Dans la littérature, on leur reconnaît un rôleimportant, notamment dans la structuration des cadres internationaux de prise en charge del’environnement, et ceci depuis l’origine des mouvements en faveur de la nature et del’environnement (Raustiala, 1997 ; Charnovitz, 1997). Cependant, force est de constater que lesproblèmes environnementaux ne font que s’aggraver. A partir de plusieurs points de vuedisciplinaires (e.g. Le Prestre, 2005 ; Salles, 2006), des auteurs s’accordent désormais sur lanécessité de produire des connaissances non plus seulement sur la montée en puissance del’environnement dans la gouvernance internationale et sa place dans la construction des accordscollectifs, mais sur la façon dont cette préoccupation sera concrètement traduite en actes etcomment elle produira des changements sur le terrain.Cette recherche doctorale a pour objectif de contribuer à la connaissance sur la prise en charge del’environnement au niveau du terrain, en apportant des éclairages sur les actions portées par cesONGE et la manière dont elles peuvent progresser pour atteindre les objectifs écologiquesqu’elles se fixent. Nous nous sommes donc attachée à répondre aux trois questions suivantes :comment agissent et peuvent agir les ONGE (considérant les capacités d’action et l’action ellemême)? Quel raisonnement stratégique peut être utile aux ONGE pour soutenir le renforcementde leurs actions ? Comment appréhender les impacts écologiques de leurs actions ?En posant ainsi les questions en termes d’actions environnementales et d’impacts écologiques,nous inscrivons notre recherche dans les sciences de gestion qui répondent à l’enjeu formulé parP. Le Prestre et D. Salles. En effet, en tant que sciences des « modes d’agir ensemble » (David et427