Docteur en Sciences de gestion Mention ... - Tour du Valat

Partie 2 – Ancrage dans des cas concrets d’actions environnementalesdes comités interministériels » (Evaluation de la situation et des besoins, 2010). La stratégied’action serait alors de s’appuyer sur ces personnes en charge des ZH ayant accès aux comitésintersectoriels en leur donnant les éléments et les ressources à faire valoir dans le processus deplanification. Cette voie d’action passe donc par l’identification de ces personnes et l’envoid’informations (sous formes de rapport ou autres) dans une fréquence adaptée au calendrier duprocessus de planification. On imagine la quantité de travail que requiert cette stratégie d’action.L’unité de coordination (et à la direction de la TdV) ne pourrait prendre en charge complètementcette action, et le concours de MedWet apparaît à ce stade comme une solution très hypothétique(en raison de la difficulté que connaît l’initiative) mais pourtant la plus envisageable. Remarquonsaussi que les acteurs visés ici sont en quelques sortes les acteurs d’environnement de l’appareilpolitico-administratif. Ceci révèle un recouvrement entre les théories politico-administrative etscientifico-militante qui ne peuvent en réalité pas fonctionner de manière pure. Nous nousretrouvons à nouveau dans la configuration représentée par la figure 5.3. La stratégie ne vise plusà faire adopter des mesures dans les arènes politiques où sont élaborés les programmes d’actionnationaux ou internationaux, mais à influencer les plans sectoriels et intersectoriels élaborés dansles niveaux politico-administratifs décentralisés des pays.3. Une troisième voie d’action envisagée concerne les acteurs impliqués dans les programmes dedéveloppement. La stratégie d’action serait de déterminer les programmes de DD qui concernentles ZH, d’évaluer la prise en compte effective de leur conservation et de la gestion durable de sesressources (c’est d’ailleurs le troisième objectif de l’OZHM), afin de déterminer les programmesde DD dans lesquels l’OZHM pourrait fournir les ressources pour une meilleure prise en chargede la partie environnementale souvent insuffisante. Cette voie d’action reste cependantproblématique, et l’enchaînement des actions reste à construire. L’équipe OZHM de la TdVétudie les possibilités de développer cette stratégie d’action, notamment en rencontrant lesacteurs dans les pays (missions dans les pays sud et est de la Méditerranée) et en proposant dessujets de stage de master (Gully, 2010).A ce stade de développement, il est difficile de voir comment l’OZHM va pouvoir véritablementmettre en œuvre ces stratégies d’action.c) Bilan sur les théories d’action environnementale de l’OZHMUne figure (Figure 5.5) et un tableau synthétique (Tableau 5.3) des théories d’action de l’OZHMen fonction des cibles (qu’elles soient aussi partenaires ou non) font apparaître deux niveauxd’action selon notre critère d’appartenance ou non à l’Ensemble agissant pour l’Environnement.276