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Docteur en Sciences de gestion Mention ... - Tour du Valat

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Partie 3 – Réflexion stratégique et évaluation <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong> l’action <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>talepolitique, etc.) au s<strong>en</strong>s <strong>de</strong> Simon. Sauf exception, ces situations sont trop complexespour être ré<strong>du</strong>ites à un critère a priori et une délibération apparaît nécessaire (Martinet1997). Cette rationalité procé<strong>du</strong>rale est aujourd'hui nécessairem<strong>en</strong>t collective dans lesorganisations déc<strong>en</strong>tralisées où la connaissance, l'information, la capacité <strong>de</strong> réflexion, lescompét<strong>en</strong>ces sont distribuées et non plus conc<strong>en</strong>trées au sommet stratégique ».La stratégie d’action globale ne peut être élaborée sans le cont<strong>en</strong>u apporté par le retourd’expéri<strong>en</strong>ce et les int<strong>en</strong>tions opérationnelles. Cela signifie que le travail d’élaboration stratégiquese situe certainem<strong>en</strong>t dans un aller-retour <strong>en</strong>tre <strong>de</strong>s propositions fondées sur <strong>de</strong>s basesopérationnelles et <strong>de</strong>s objectifs formulés à l’échelle globale visant d’une part à bâtir unearticulation synergique <strong>de</strong> ces différ<strong>en</strong>ts cont<strong>en</strong>us opérationnels et év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t à pousser plusloin les ambitions qui ne pourrai<strong>en</strong>t être relevées isolém<strong>en</strong>t par les différ<strong>en</strong>ts projets.Stratégie int<strong>en</strong>tionnelle / émerg<strong>en</strong>te. Si C. Jacobs & M. Statler (2006) plaid<strong>en</strong>t pour que cettet<strong>en</strong>sion soit reconnue et prise <strong>en</strong> compte dans l’analyse <strong>de</strong>s stratégies d’<strong>en</strong>treprise, pour l’étu<strong>de</strong><strong>de</strong>s ONGE, il est difficile <strong>de</strong> faire autrem<strong>en</strong>t tant elle ressort distinctem<strong>en</strong>t <strong>du</strong> terrain. En effet,l’action <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tale n’est pas une activité <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> bi<strong>en</strong>s, qui <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>t relativem<strong>en</strong>tprévisible dès lors que les procédés <strong>de</strong> fabrication sont approximativem<strong>en</strong>t mis au point et que lemarché est id<strong>en</strong>tifié. S’agissant <strong>de</strong> l’action <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tale, nous avons vu que l’insertion dansle système <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> dép<strong>en</strong>d <strong>de</strong> la configuration <strong>de</strong> celui-ci qui est instable, mais aussi <strong>de</strong>srésultats que la recherche va apporter à la compréh<strong>en</strong>sion <strong>du</strong> problème, <strong>de</strong>s li<strong>en</strong>s quel’organisation aura réussi à nouer, etc. Quand un objectif est adopté, même si c’est sur la based’une analyse <strong>de</strong>s capacités existantes, l’action concrète reste à préciser et à construire à mesure<strong>de</strong> son avancem<strong>en</strong>t. C. Jacobs & M. Statler (2006 : 83) pos<strong>en</strong>t la question <strong>de</strong> la manière suivante :« bi<strong>en</strong> que nous souhaitions garantir que la création <strong>de</strong> la stratégie puisse impliquer unacte délibéré consci<strong>en</strong>t, ou même une série d'actes <strong>de</strong> ce type, nous ne présupposons pasqu'il y ait, ou qu'il doive y avoir une relation causale directe <strong>en</strong>tre ces actionsint<strong>en</strong>tionnelles et les résultats <strong>de</strong> l'<strong>en</strong>treprise. En effet, nous supposons qu'unemultiplicité irré<strong>du</strong>ctible d'autres facteurs exerce aussi une pression systémique etcontribue à la dynamique <strong>de</strong> la création stratégique d'une manière qui r<strong>en</strong>d les effets <strong>de</strong>toute action particulière imprédictibles. Dans ce s<strong>en</strong>s, la notion <strong>de</strong> « créationstratégique » est, d'une certaine manière, paradoxale : l'émerg<strong>en</strong>ce peut-elle être prévue ?Comm<strong>en</strong>t peut-on se lancer dans la tâche paradoxale <strong>de</strong> créer int<strong>en</strong>tionnellem<strong>en</strong>t unphénomène qui est émerg<strong>en</strong>t <strong>de</strong> manière inhér<strong>en</strong>te ? ».Ce sont ces questions qui se sont imposées à notre recherche visant ici à compr<strong>en</strong>dre comm<strong>en</strong>tl’ONGE pouvait développer une stratégie d’action <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tale unifiée. Et c’est parl’analyse <strong>de</strong>s pratiques et <strong>de</strong> la façon dont ces questions se pos<strong>en</strong>t et se déclin<strong>en</strong>t dans332

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