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Docteur en Sciences de gestion Mention ... - Tour du Valat

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Partie 2 – Ancrage dans <strong>de</strong>s cas concrets d’actions <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>talesqui leur tombe sous la main, c’est comme ça que le PGIZC peut être intégré ». Cette logique n’est pasins<strong>en</strong>sée, mais les activités mises <strong>en</strong> œuvre p<strong>en</strong>dant le projet n’ont pas été ori<strong>en</strong>tées <strong>de</strong> façon àid<strong>en</strong>tifier et à saisir ces opportunités (par exemple, s’assurer que le rapport va bi<strong>en</strong> dans les mains<strong>du</strong> responsable chargé <strong>de</strong> la planification). On repère une autre théorie d’usage exprimée par ledirecteur <strong>de</strong> la Cellule littoral nationale qui r<strong>en</strong>voie à son <strong>en</strong>jeu propre <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r cette <strong>en</strong>titéréc<strong>en</strong>te au sein <strong>du</strong> Ministère : « étant donné qu’au Maroc, nous n’avons pas <strong>de</strong> loi littoral… On est assezavancés par rapport à la loi [qui se trouve bloquée dans <strong>de</strong>s négociations interministérielles], mais aulieu d’att<strong>en</strong>dre, nous p<strong>en</strong>sons qu’il faut impulser une dynamique par le bas avec les cellules littoral locales »(Interv<strong>en</strong>tion publique, mars 2009). C’est la « stratégie <strong>de</strong> consolidation <strong>du</strong> courtier » (responsabl<strong>en</strong>ational ou local <strong>de</strong>s projets) expliquée par J-P Olivier <strong>de</strong> Sardan (1995a : 164), qui <strong>en</strong> s’appuyantsur le projet, cherche à asseoir sa place au niveau politique et institutionnel.3. La troisième théorie d’usage est celle <strong>du</strong> <strong>de</strong>uxième responsable <strong>de</strong> la Cellule littoral nationalepour qui l’adoption <strong>de</strong> la Charte constitue « un programme d’action pour lever <strong>de</strong>s fonds <strong>de</strong> la commissioneuropé<strong>en</strong>ne ou <strong>de</strong>s autres bailleurs » (Responsable <strong>du</strong> projet, cellule nationale, com.pers., 2009). Ledirecteur <strong>de</strong> la Cellule littoral nationale explique <strong>en</strong> effet que les lois favoris<strong>en</strong>t les levées <strong>de</strong> fondspar les bailleurs institutionnels : « quand la loi sort, cela ouvre <strong>de</strong>s perspectives incroyables. Depuis que la loisur les déchets est sortie, la Banque Mondiale finance plusieurs projets <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s déchets. Pour le littoral, lesbailleurs att<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t que la loi sorte » (Directeur cellule nationale, com.pers., 2009). On peut cep<strong>en</strong>dantdouter que ce principe s’applique aux programmes issus <strong>de</strong> projets et que les bailleurs vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tfinancer la mise <strong>en</strong> place <strong>de</strong>s mesures qu’ils propos<strong>en</strong>t. En effet, les opérateurs <strong>de</strong> projetr<strong>en</strong>contrés au cours <strong>de</strong> nos différ<strong>en</strong>ts terrains (com.pers., 2009, 2010) s’accord<strong>en</strong>t surl’observation suivante : les bailleurs préfèr<strong>en</strong>t financer <strong>de</strong>s projets qui consist<strong>en</strong>t davantage àdévelopper leur propre programme d’action que <strong>de</strong> mettre <strong>en</strong> place <strong>de</strong>s actions proposées pard’autres (même si le docum<strong>en</strong>t <strong>de</strong> projet doit comporter un paragraphe « capitalisation <strong>de</strong>stravaux antérieurs »).4.4 Discussion <strong>de</strong> la GIZC comme « mo<strong>de</strong> d’action projet » etévaluation <strong>de</strong> l’action <strong>de</strong> la <strong>Tour</strong> <strong>du</strong> <strong>Valat</strong>A prés<strong>en</strong>t, nous pouvons rev<strong>en</strong>ir à l’action propre <strong>de</strong> la <strong>Tour</strong> <strong>du</strong> <strong>Valat</strong> et faire le bilan <strong>du</strong> projetSMAP III Moulouya comme un mo<strong>de</strong> d’action qu’elle doit poursuivre ou non au regard <strong>de</strong> sonobjectif général <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s ZHM.216

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