Docteur en Sciences de gestion Mention ... - Tour du Valat

Chapitre 4 – Le projet de conservation d’une zone humide dans un programme internationalpuis la validation de toutes les activités réalisées dans le cadre du projet. Soulignons le fait que laTdV n’a donc pas de lien contractuel direct avec l’équipe locale chargée de mettre en œuvre lesactivités.- Une coordination locale. Le MATEE était représenté au niveau local par le DépartementRégional de l’Environnement 131 , structure déconcentrée de l’Etat, composée d’une personnebasée à Oujda (à 50 km de Berkane et 80 km de l’estuaire de la Moulouya). Cette personne assurele lien entre la Cellule Littoral Nationale et l’équipe locale recrutée spécifiquement pour le projet.Cette équipe compte un coordinateur local, consultant retraité par anticipation du HautCommissariat des Eaux et Forêts, accompagné d’un animateur et pour la dernière année d’unchargé de communication, tous deux enseignants-chercheurs (respectivement en écotoxicologieet hydrologie) à l’Université d’Oujda. L’équipe locale était chargée de la mise en œuvre du projet :organisation et animation des réunions, activités de communication, coordination des consultantsrecrutés pour la réalisation des diagnostics et de l’élaboration du Plan de GIZC de la Moulouya.Ces trois entités sont donc réunies entre elle par des liens contractuels. Mais jusqu’ici, elles nesont pas reliées au terrain ciblé pour la mise en œuvre du projet. Or les principes GIZCrequièrent l’implication des institutions locales, c’est-à-dire des différentes administrationsterritoriales et sectorielles. L’implication d’au moins une institution ayant les capacités et lalégitimité pour solliciter les autres est indispensable. Ces relations avec les administrations localesn’ont pas pu être établies lors du montage et la TdV a bâti le projet en bilatéral avec la CelluleLittoral nationale. En effet, la Province de Berkane, ciblée pour être l’institution locale porteusede la mise en place de la GIZC, a dans un premier temps refusé le projet SMAP III. A cemoment, le projet MWC – qui a été un projet compliqué en termes de gestion des budget, desactivités, et qui est au final très mal perçu par les acteurs locaux - n’était pas achevé et leSecrétaire général de la Province était davantage intéressé par des projets d’infrastructure(Coordinatrice régionale, com.pers. 2010). Les partenaires du SMAP ont décider de reporter ledémarrage du projet ; le chef de projet TdV s’est contenté de le préparer par quelques visites surplace en attendant la fin du MCW (9 mois après le déblocage du financement SMAP III) avant derevenir vers la Province. Celle-ci a finalement accepté le projet SMAP III sans conviction, maisen accueillant tout de même l’atelier de lancement du projet en mars 2007, en mettant àde Rabat : étude sur l’écotourime et la capacité touristique de Saïdïa ; Un enseingant-chercheur de l’Univsersité d’ElJadida : Plan de GIZC.131 Jusqu’en 2008, en tant que structure déconcentrée du MATEE, l’Inspection Régionale de l’Aménagement duTerritoire et de l’Environnement de la Région de l’Oriental (IRATEO) était le partenaire technique privilégié de laTour du Valat pour la mise en place des actions techniques sur le terrain. Depuis 2008, le département d’état àl’environnement est passé dans le Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Environnement, les structuresdéconcentrées du secrétariat de l’environnement sont des Départements Régionaux de l’Environnement. L’IRATEOn’intervient donc plus dans la gestion du projet.199