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Docteur en Sciences de gestion Mention ... - Tour du Valat

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Chapitre 4 – Le projet <strong>de</strong> conservation d’une zone humi<strong>de</strong> dans un programme international4.4.2 Evaluation <strong>du</strong> projet et <strong>de</strong> l’action <strong>de</strong> la <strong>Tour</strong> <strong>du</strong> <strong>Valat</strong>L’analyse <strong>du</strong> projet SMAP III Moulouya nous a permis <strong>de</strong> compr<strong>en</strong>dre que l’incapacité <strong>du</strong> projetà in<strong>du</strong>ire un changem<strong>en</strong>t favorable dans le système <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> rési<strong>de</strong> <strong>en</strong> gran<strong>de</strong> partie dans <strong>de</strong>scontradictions inhér<strong>en</strong>tes à la doctrine GIZC puis à la façon dont elle est tra<strong>du</strong>ite <strong>en</strong> pratique.Quel bilan la TdV peut-elle tirer <strong>de</strong> cette expéri<strong>en</strong>ce ? Dans un premier temps, nous discutonsl’évaluation <strong>du</strong> projet liée au contrat avec le bailleur institutionnel, puis l’appréh<strong>en</strong>sion <strong>du</strong> projetdans le processus d’évaluation interne <strong>de</strong> la TdV, pour <strong>en</strong>fin proposer une évaluation ori<strong>en</strong>téed’une part sur les objectifs stratégiques réels <strong>de</strong> la TdV et d’autre part sur l’objectif normatif <strong>de</strong>conservation <strong>de</strong> la ZH.a) L’évaluation <strong>du</strong> projet SMAP III MoulouyaUne évaluation <strong>du</strong> projet a été réalisée <strong>en</strong> fin d’année 2008 par un bureau d’étu<strong>de</strong> français pour lecompte <strong>de</strong> la commission europé<strong>en</strong>ne. Le consultant a passé une journée avec chacune <strong>de</strong>sparties : la Cellule littoral nationale, l’équipe locale <strong>du</strong> projet au Maroc, puis avec la coordinatricerégionale à la TdV. Selon cette <strong>de</strong>rnière et les informations recueillies auprès <strong>de</strong> l’équipe locale, ladiscussion avec ce consultant s’est focalisée sur les problèmes <strong>de</strong> coordination <strong>en</strong>tre l’équipelocale et la Cellule nationale, et sur le manque <strong>de</strong> dynamisme <strong>de</strong> la participation. Les opérateursr<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s comptes au bailleur égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> fin <strong>de</strong> projet, par le truchem<strong>en</strong>t <strong>du</strong> bilan financieret <strong>du</strong> rapport final. Ce <strong>de</strong>rnier fait le bilan <strong>de</strong> toutes les activités réalisées dans un formatid<strong>en</strong>tique à celui prévu dans le docum<strong>en</strong>t <strong>de</strong> projet. Nous avons déjà évoqué la focalisation <strong>de</strong> lapartie « leçons apprises » <strong>du</strong> rapport final sur les effets <strong>de</strong> système <strong>de</strong> l’organisation projet. PourJ-P Olivier <strong>de</strong> Sardan (1995a), ce phénomène est contre-pro<strong>du</strong>ctif dans le s<strong>en</strong>s où ces effets <strong>de</strong>système sont inhér<strong>en</strong>ts aux projets. « La « dérive » est un phénomène normal, qu’il serait illusoire<strong>de</strong> vouloir éliminer. C’est le pro<strong>du</strong>it nécessaire et in-int<strong>en</strong>tionnel <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>trecroisem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> lacomplexité <strong>de</strong>s variables <strong>en</strong> jeu dans les réactions d’un milieu social face à une interv<strong>en</strong>tionvolontariste extérieure. » (Olivier <strong>de</strong> Sardan, 1995a : 189-202)B. Kalaora, sociologue, lui-même consultant pour le programme SMAP (sur un autre site),explique ce que tous les opérateurs impliqués dans ces projets sav<strong>en</strong>t très bi<strong>en</strong> : « l’évaluateurregar<strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> et si on a bi<strong>en</strong> suivi la métho<strong>de</strong> GIZC ». « Le fonctionnem<strong>en</strong>t avec les bailleurs fonctionne avec<strong>de</strong>s règles très strictes. Ces règles serv<strong>en</strong>t à faciliter le travail à <strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong> programme comme E. Baijot[SMAP Technical Assistance, responsable <strong>de</strong> la partie mise <strong>en</strong> œuvre <strong>du</strong> programme SMAP] qui doit r<strong>en</strong>dre <strong>de</strong>scomptes à la commission europé<strong>en</strong>ne qui l’emploie ». « Le cadre <strong>de</strong> l’appel d’offre est très contraignant : car pour221

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