Docteur en Sciences de gestion Mention ... - Tour du Valat

Partie 2 – Ancrage dans des cas concrets d’actions environnementalesSIG Membre TdV Techniciens ( ?) 4 Tour duValatSystèmes dindicateurset de suivisGouvernanceCoastal MoralAgreement (CEL)Ecologues TdVSMAP Nador etMoulouya, Conservatoire,Coordinateur SMAP TAMembre TdV, chargé desPlans de gestionAutorités localeset groupes detravailAutorités localeset provincialesEquipe locale duprojet etautorités localesavril 2008(3 jrs)30 Berkane mai 2008(3 jrs)40 Berkane juin 2008(1 jr)3 Camargue juillet 2008(3 jrs)Systèmes dindicateurset de suivisEcologueEquipe locale duprojet2 Camargue octobre 2008(1 jr)SMAP TA : SMAP technical assistance (coordination de l’ensemble du programme SMAP III) ; IFAID : Institut deFormation et d'Appui aux initiatives de DéveloppementNous avons annoncé dès le début de cette étude que le projet n’avait pas atteint ses objectifsopérationnels qui étaient la signature d’une Charte Espace Littoral par les acteurs, la constructiond’un comité GIZC (cellule littoral locale), dotée d’un Plan GIZC. Dans la suite du texte, nousallons analyser les difficultés conjoncturelles et celles inhérentes à la démarche GIZC qui l’en ontempêché, et l’incapacité du projet à produire un changement dans le système de gestion en faveurde la conservation de l’estuaire.4.3.1 Les diagnostics GIZC : l’impossibilité de produire les éléments éclairant lesleviers pour rendre la gestion « intégrée »L’analyse des acteurs et le diagnostic socio-économique prévus dans le document de projetdevaient être les étapes cruciales, réalisées en début de projet pour ensuite cibler lesincompatibilités dans la gestion de la zone côtière, identifier et solliciter les acteurs pertinentspour la démarche GIZC. La mise en œuvre de ces activités se heurte à des facteursorganisationnels, financiers et structurels.a) Organisation des activités et insuffisance structurelle des compétences requisesL’analyse des acteurs et le diagnostic socio-économique ont d’abord posé des problèmes d’offredes consultants à même de prendre en charge ce travail. Selon l’assistante financière au MATEE,l’offre n’intéressait pas car la rémunération proposée était trop faible (assistante administrative,com.pers., 2009). L’équipe locale parle plutôt d’un problème de la diffusion de l’offre qui étaitpeu active, comme pour tous les appels d’offre réalisés par le MATEE (Coordinateur local,com.pers., 2009). Ce n’est qu’après un deuxième appel d’offre lancé au début de l’année 2008 que202