Docteur en Sciences de gestion Mention ... - Tour du Valat

Partie 3 – Réflexion stratégique et évaluation de l’impact de l’action environnementale- l’insertion dans la communauté scientifique (production de recherche, différents types decomités), dans les sphères scientifico-techniques (comités vétérinaires, etc.) : les scientifiques etles praticiens du secteur de la santé sont respectivement des vecteurs des connaissances quiinfluencent les décisions et les pratiques, mais aussi des acteurs directs dans la façon dont sonttraités les problèmes ;- la sensibilisation du grand public (communication) : la logique sous-jacente est de changer lesperceptions existantes dans le grand public afin de réduire la pression politique qui accompagnesouvent les risques de zoonoses.2. La deuxième composante de la théorie d’action repérée est une approche que nous pouvonsqualifier de « scientifico-gestionnaire », visant à pousser à l’intégration de ces problématiques dans« les stratégies de conservation » et les pratiques de gestion. Pour influencer la gestion concrète,ce sont les « acteurs locaux » qui sont visés en premier lieu. Les cibles évoquées dans laformulation synthétique du projet (Encadré 7.2) sont d’une part les gestionnaires d’espacesnaturels et d’autre part les usagers (chasseurs, vétérinaires).- Le travail scientifique doit permettre d’identifier la sensibilité des espèces aux épizooties et auxdifférentes molécules qui sont diffusées dans l’environnement. Ces connaissances doivent êtreintégrées de manière à adapter les mesures à la gestion des espaces naturels. La façon dont cesconnaissances peuvent être traduites en termes de gestion et les interventions visant à associer lesgestionnaires à ces problématiques sont à ce stade peu explicitées.- Ces connaissances peuvent par ailleurs aboutir à des recommandations de gestion à destinationdes autres types d’utilisateurs des ZH. Il s’agit d’expliquer les mécanismes écologiques en lienavec les maladies, les traitements et la faune sauvage pour inciter les chasseurs, les éleveurs àmettre en œuvre de meilleures pratiques en situation normale (prophylaxie) et à bien réagir en casd’événement comme les épizooties aviaires.Ces deux théories d’action ne sont bien entendu que les composantes d’une seule logique d’actionpour avancer sur la problématique espèces des ZH / maladies / et traitements. Gardonscependant cette distinction entre ces deux niveaux pour les replacer dans une grille d’évaluationde la stratégie d’action.Grille pour évaluer la stratégie d’action tournée vers l’impact sur l’objet environnementalPour contribuer au processus d’amélioration de la stratégie, l’évaluation doit apporter deséléments sur : la pertinence de cette stratégie, la façon dont elle a été mise en œuvre (acquisitionet mobilisation des ressources, mode d’insertion dans le système de gestion), les résultats de cettemise en œuvre ; et cela encore davantage lorsqu’il est difficile – voire impossible – d’évaluer412