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Docteur en Sciences de gestion Mention ... - Tour du Valat

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Chapitre 6 – Clarifier les stratégies d’action <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tale pour les r<strong>en</strong>forcerintermédiaires pour abor<strong>de</strong>r le li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre la stratégie <strong>de</strong> l’ONGE et ses impacts sur les objetsécologiques visés, qui seront étudiés à partir d’une discussion sur la pratique <strong>de</strong> l’évaluation dansle chapitre 7. Ces élém<strong>en</strong>ts ont par ailleurs été utilisés dans la démarche <strong>de</strong> recherche-interv<strong>en</strong>tionque nous avons m<strong>en</strong>é auprès <strong>de</strong> la <strong>Tour</strong> <strong>du</strong> <strong>Valat</strong>. Ce sera le second point <strong>de</strong> cette conclusion <strong>de</strong>chapitre.Caractérisation <strong>de</strong> la stratégie <strong>de</strong> l’ONGENous avons donc étudié la planification stratégique pour le programme 2011-2015 qui a eu lieup<strong>en</strong>dant le temps <strong>de</strong> notre recherche <strong>en</strong> 2009 et 2010, ce qui nous a utilem<strong>en</strong>t donné à voircomm<strong>en</strong>t se posai<strong>en</strong>t les questions et comm<strong>en</strong>t l’organisation les pr<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> charge pourélaborer sa stratégie. La planification stratégique est apparue, comme nous l’annonçait A-C.Martinet (2001), comme un « espace-temps » pour rediscuter les voies <strong>de</strong> progrès quel’organisation perçoit pour r<strong>en</strong>forcer son action et, vue à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> notre cadre d’analyse, pourformaliser <strong>de</strong>s objectifs dans les quatre registres stratégiques (construction <strong>de</strong> l’objet écologique,mo<strong>de</strong> d’action <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tale, organisation <strong>de</strong>s ressources et <strong>de</strong>s compét<strong>en</strong>ces dans unedynamique <strong>de</strong> développem<strong>en</strong>t interne et conforter sa place dans le secteur <strong>de</strong> la conservation).Pour pr<strong>en</strong>dre à nouveau les mots <strong>de</strong> l’auteur, « elle pousse les dirigeants et les cadres à pro<strong>du</strong>irecet effort dans une relative urg<strong>en</strong>ce sans pouvoir tirer prétexte <strong>de</strong>s tâches opérationnelles pourdifférer ou se cont<strong>en</strong>ter d'une réflexion stratégique superficielle. Elle peut ainsi permettre que seréalis<strong>en</strong>t les compromis et les arbitrages <strong>en</strong>tre le temps <strong>de</strong> l'action et le temps <strong>de</strong> la stratégie »(Martinet, 2001 : 188), le « temps <strong>de</strong> la stratégie » étant ici <strong>en</strong>t<strong>en</strong><strong>du</strong> comme le temps <strong>de</strong> laréflexion et <strong>de</strong> l’élaboration <strong>de</strong> la stratégie. Pourtant, dans son ouvrage critique sur la planificationstratégique, H. Mintzberg (1994) indique qu’un <strong>de</strong>s défauts <strong>de</strong> la planification rési<strong>de</strong> dans sesprocé<strong>du</strong>res lour<strong>de</strong>s. Elles domin<strong>en</strong>t le personnel qui se consacre à « l’analyse et trop peu auxidées stratégiques » (citant Wilson, 1994 : 13) et restreign<strong>en</strong>t la capacité à faire <strong>de</strong>s choixstratégiques. L’auteur parle <strong>en</strong> effet d’une certaine pratique <strong>de</strong> la planification basée sur <strong>de</strong>scalculs <strong>de</strong> budget d’investissem<strong>en</strong>t, sur <strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> cessions / acquisitions, négligeant souv<strong>en</strong>t ledéveloppem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s métiers, les aspects organisationnels et culturels : « la planification stratégiques’est vue ré<strong>du</strong>ite à la quantification <strong>de</strong>s objectifs comme moy<strong>en</strong> <strong>de</strong> contrôle » (Mintzberg et al.,1999 : 61). Cep<strong>en</strong>dant, I. Wilson montre, déjà <strong>en</strong> 1994, par une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> 50 <strong>en</strong>treprises, que lapratique <strong>de</strong> la planification évolue vers <strong>de</strong>s approches intégrant les aspects organisationnels etculturels et étant moins détachées <strong>de</strong>s activités concrètes <strong>de</strong> la firme. Dans notre cas, nouspouvons ajouter que le faible formalisme <strong>de</strong>s procé<strong>du</strong>res est <strong>en</strong> faveur d’une plus gran<strong>de</strong>réflexion stratégique. Nous suivons néanmoins Mintzberg (1994) lorsqu’il indique que la stratégie377

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