Docteur en Sciences de gestion Mention ... - Tour du Valat

Partie 2 – Ancrage dans des cas concrets d’actions environnementalesle cas, et le premier atelier s’est soldé par de bonnes intentions peu opératoires. Le seulpartenariat significatif a été le recrutement d’un post-doc (aujourd’hui membre de l’équipe decoordination) commun entre la TdV et l’Institut Zoologique de Londres pour développer le LPIsur la région méditerranéenne. Une fois obtenu ce mandat politique de MedWet, la TdV a puorganiser le deuxième atelier en mars 2009, en réinvitant la vingtaine de participants au premieratelier dans un cadre plus formel. Nous avons déjà parlé du mandat politique comme étant uneressource critique pour l’OZHM car c’est une condition pour le partenariat avec certainsorganismes, notamment les institutions intergouvernementales. Le mandat politique est en outreune ressource stratégique dans le sens où il permet d’asseoir les objectifs de l’OZHM dans uncadre méditerranéen plus attractif pour les partenaires que les objectifs propres de la TdV. Fixerces objectifs permet d’avancer et ainsi de pouvoir tenir les premières échéances de l’OZHM vis-àvisde MedWet (rapport en 2011), dont dépend sa crédibilité au niveau politique. « Il faut que ce soitparticipatif pour susciter l’intérêt des partenaires, mais pas trop, car il faut que l’OZHM avance et tienne seséchéances. » (membre TdV-OZHM, com.pers., 2009). Ce deuxième atelier (mars 2009) a montréque l’appropriation de ces objectifs par les participants n’était pas simple. Cet atelier a été menéd’une manière différente : il s’agissait de montrer que cette fois la construction de l’OZHM étaitpassée à un rythme supérieur, dans l’espoir d’obtenir les premiers partenariats concrets. Unequantité de documents sur les différents aspects de l’OZHM (objectifs, thèmes et indicateurs,cibles et structure, plan de travail pour trois ans) a été distribuée aux participants et soumis à leurvalidation. Les suggestions des participants ont été prises en compte, mais la validation a étépassive dans la mesure où l’OZHM est apparu comme un projet de la TdV et que ces participantspouvaient bien valider dans la mesure où ils n’étaient pas formellement engagés. Ils étaient invitésà retourner une convention de partenariat dans le mois suivant, mais aucun partenariat n’a étésigné à ce moment 161 . Suite à cet atelier, l’équipe a alors adopté une stratégie active dans le but degarder l’attention des participants pour créer les partenariats opérationnels dont l’OZHM dépend.Dans ce sens, une lettre mensuelle de l’OZHM a été envoyée aux participants, rendant comptedes activités et avancées de l’OZHM. Un questionnaire a été envoyé aux participants pour savoirquel intérêt ils pouvaient trouver à participer à l’OZHM et quelle contribution ils pouvaientapporter et à quelles conditions. L’équipe a rendu visite aux organisations prometteuses (entermes de partenariat) et dont la TdV a besoin pour des données qu’elle ne peut acquérir ellemême.Ainsi, des réunions de travail, notamment sur les données et indicateurs à l’échelle161 Excepté le partenariat avec l’Agence Spatiale Européenne pour le programme GlobWetlands II qui cherchait despartenaires pour mettre en œuvre ce second programme de couverture satellite des ZH qui devait cette fois êtretourné vers les utilisateurs, suite au programme GWI qui visait davantage à mettre au point la technique.258