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G
1° Le G final.
Le o est une des quatre consonnes qui se prononcent
aujourd'hui normalement à la fin des mots :
I. Après une voyelle orale, d'abord, le c final sonne
généralement:cognac, bac, fac, sac, bec, sec, avec, trafic,public,
choc, bloc, roc, bouc,duc, caduc, suc, etc. (1 ).
La plupart de ces mots sont d'ailleurs des mots
plus ou moins techniques ou étrangers, des substantifs
verbaux, des adverbes, ou des mots où le c a
reparu après éclipse, par analogie avec le plus grand
nombre (2).
Contrairement à la majorité des mots, mais conformément
à la règle des consonnes finales, le c est
devenu ou resté muet dans un certain nombre de
mots suffisamment populaires : dans esloma[c) et
taba(c), et dans cotigna(c), moins usité, où il tend à
se rétablir(3); dans cn(c), machine; dans bro(c)f
cro(c), accro(c), raccro(C) ei escro(c); dans caoutchouc)
[4].
1. De môme Aurillac, Caudebec, Pornic ou Pernambouc.
2. Les composés bec-d'âne et bec-jaune ont conservé la prononciation
sans c, qui était de règle devant une consonne, mais
ils s'écrivent plutôt bédâncel béjaune. Le c a revécu dans becde-corbin,
bec-de cane, bec-de-lièvre ; il s'est toujours prononcé
dans bec fin, bec figue (qui est pour beque figue) et bec-cornu.
Dans pi(c)vert, le c a disparu aussi de l'écriture.
3. Naturellement, quand Boileau fait rimer estomac avec
Sidrac, le c doit sonner.
4. Mais non dans me, onomatopée, ni môme dans cric crac,
ou de bric et de broc, où tous les c se prononcent. L'Académie
prétend que tabac est familier, comme si le peuple ne disait
pas taba(c). Le c est également muel lans Saint-Brieu(c)