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L'L DOUBLE AILLEURS
2° D'autre part, deux l sonnent aussi, par conséquent
sans mouillure, dans pénicil-lé, verticil-lé,
sigïl-\é, et les mots en -illation et -Maire : scintillation,
capil-laire (et capil-larité), ancil-laire, etc. ;
dans pusil-lanime, dans achil-lée et achil-léide(l).
3° De plus, en tête des mots, le préfixe tï- reste
distinct devant un / ; il-luminé, illégitime, etc.; tout
au plus peut-oi) réduire les deux / à un, si Ton veut,
dans illustration, mais, en tout cas, on ne mouille
jamais.
4° On ne prononce qu'un / simple dans li(1)\iputien,
qui a peu de chances de se mouiller, et dans vi(l)lanelle,
qui est évidemment protégé par l'analogie de
vi(l)leet vi(l)lage(2).
4° L'L double ailleurs qu'après un i.
Après une voyelle autre que i, 17 double fait
comme les autres-consonnes, et se prononce comme
un seul ou comme deux, suivant que le mot est plus
Vi(l)laret-Joyeuse, Vi(1)lèle, Vi(1)lemain, Vi(1)lelte, Vi(1)loison,
Vi(l)lemessant, Vi(1)lers, Vi(1)lers-Cotlerets, Vi(1)lersea:el, etc., de
se maintenir sans se mouiller. De même Li(l)lers. On ne mouille
pas non plus les noms en -viller à r sonore : Bischvi(l)ler, Bouxvi(1)ler,
Frœschvi(1)ler, Guebvi(1)ler ; et on a tort trop souvent de
mouiller les noms en -villier (vilié et non vi-yé) : Vi(l)liers,
Aubervi(l)liers, Beauvi(1)liers, Brinvi(\)liers, Cuvi(1)lier, etc.,
auxquels se joignent l(l)liers et Baraguay d'Hi(1)liers, avec Largi(1)lière
ou La Vri(1)lière. Dans Mû-lesimo, Vil-lafranca, Vil-\aréal
ou Vil-laviciosa, on prononce les deux l.
1. De même dans ll-lyrie ou Il-linois, comme dans Amaryllis
ou Syl-la, 17 double ne se mouillant pas après un y. On ne
mouille pas non plus Pi(l)nitz ou Gri(l)\parzer.
2. C'est cette analogie même qui a contribué à réduire à un
les deux /, qu'on prononce en italien ; c'est à tort que le Dietionnaire
général maintient les deux i en français, tans doute
au nom de l'élymologie.