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QU'APRÈS VN I 271
ou moins usité. C'est le principe général, déjà vu
ailleurs. Mais ici, la prononciation double l'emporte
de beaucoup, et de nos jours plus qu'autrefois, soit
que les mots soient plus savants, soit que l'habitude
plus répandue du latin fasse conserver les M, comme
nous les conservons en latin(1). Il n'y a rien d'ailleurs
d'absolu, nous l'avons dit, et Ton prononce un
l ou deux dans beaucoup de mots, suivant qu'on
parle plus ou moins vite.
C'est après un a que 17 double se réduit encore le
plus souvent à un. Cela est indispensable dans a(\)\ei\
a(1)leu, a(1)liance. a(l)to, a(1)longer, a(1)lotir, a(1)lumer,
ba(1)let, ba(l)lot, ba(l)lant, ba(l)'lon, ca(\)\eux (à
côté de câl-losité); da(1)ler, fa(l)loir, ga(l)lon, ha(l)lali,
installer, va(1)lée, va(l)\on, et leurs familles. Il n'y
a aucun inconvénient à en faire autant dans des
mots aussi usités que a(l)laiter, a(l)lécher, a(1)louer,
et même a(1)legro ou a(1)legretto, voire a(1)légresse,
a(\)léguer, a(l)léger, ha(l)lucination, et quelques autres,
encore que les deux / s'y prononcent le plus
souvent (2).
Après e, o, u, y, les deux / se maintiennent mieux
qu'après a.
Après e, ils ne se réduisent guère que dans ce(l)lier,
ce(1)lule, excellent, et, si l'on veut, dans pe(l)licule,
rébellion et libe(1)lé (3).
1. Michaëlis et Passy eux-mêmes sont obligés de faire de
graves concessions. Nous irons plus loin : au lieu d'examiner les
cas où la lettre se prononce double, nous énumérerons ceux où
elle se prononce simple, qui sont les moins nombreux.
2. On dit aussi avec un seul l: A(1)lainval, A(1)lard, A(1)lîer,
Ca(1)lot, Ga(1)let, Ga(1)lifel, Ga(1)\i-Marié, et, en général, les noms
propres français et allemands, et aussi Wa(1)lons; on dit même
le plus souvent Sa(l)luste, quoique cette réduction soit rare dan*
les noms propres anciens, et aussi Walha(l)\a.
3. Et aussi dans Be(l)ley, Du Be(1)lay, que beaucoup de ge
écorchent, sans compter les dictionnaires, dans Be(l)leau,
Be(l)lone, Be(l)lune, De(l)lys, Ke(1)lermann, Pe(1)lisson,
PRONONCIÀT. FRANÇAISE.