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354 RÉCAPITULATION DBS CONSONNBl
peu plus de simplicité dans les fricatives et les ehuin
tantes : les fortes s'écrivent seulement de quatre
manières : f, ff,ph ou v, et ch, sh, sch ou/; t'ait, effet
phare, crè(v)e-cœur, etchaf, shaAo, schisme, rej(e)ter
les douces n'en ont que trois : v, w ou f et j, g ou
ge: vague, vtagon, neuf ans, et enjôler, rougir, geôle
sans compter tach(e) de vin.
Mais les sifflantes se rattrapent : la forte s'écrit i
dans se/, ss dans asses, c dans ceci, ç dans reçu, se
dans scie, t dans patience, ar dans soixante, z dans
quartz, sans compter qu'elle fait presque toujours la
seconde moitié de l'a:, quandl'x se prononce, et aussi
la seconde moitié du z, quand on le prononce ts; la
douce s'écrit z dans zèle, zz dans pouzzolane, s dans
raison, x dans deuxième, et fait la seconde moitié de
Yx dans exemple.
Les sons de /, m, n, r se bornent à s'écrire par une
lettre ou par deux ; r devient aussi rh dans rhum.
Enfin / mouillé s'écrit // dans bille, ill dans paille,
( simple dans gentilhomme, Ih dans Mihau, gli dans
BrogWe. Un mouillé se contente degn dans agneau ou
ign dans oignon, et au besoin ni dans panier, sans
parler de n dans doua.
Assurément, dans cette multiplicité de signes
employés un peu partout pour les mêmes sons (et j'en
ai peut-être oublié), il y en a beaucoup qui ne peuvent
pas être évités. D'autres ne sont pas gênants.
Mais on conviendra qu'une certaine simplification
ne ferait de mal à personne et que la langue surtout
s'en porterait beaucoup mieux, étant soustraite ainsi
à de graves dangers d'altération.
Les langues doivent s'altérer, ou, si l'on aime
mieux, évoluer avec les siècles, c'est fatal; mais en
vérité est-ce le rôle des meilleurs écrivains de les y
aider en s'obstinant à défendre une prétendue orthographe,
qui serait la plus ridicule du monde, si la
primauté sur ce point n'appartenait à l'anglaise ?