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Vet W.
Le v s'appelait autrefois u consonne, et ne se distinguait
pas typographiquement de Vu (1).
Du v simple il njy a rien à dire, sinon qu'il faut
éviter de le supprimer devant oi, et de dire (v)oiture,
(v)oitài lavoir, au r(ev)oir (2).
Le v allemand se prononce f; mais cela ne nous
intéresse guère que pour les noms propres non francisés
(3).
Le v a aussi le son de l'f à la fin des noms slaves,
surtout après un o, où il est souvent double (4).
Le w n'est pas français. Mais le w germanique se
prononce comme le v français, ainsi que celui du
polonais redowa (5).
1. De là certaines confusions dans les noms propres : Favre
est devenu Fauve, Fèvre est devenu Fexxre, et Lefebvre a donné
Lefébure.
2. Toutes formes complaisamment accueillies par Michaëlis
et Passy. Pourquoi pas aussi bien évu pour eu, et lavou pour
là où, où le phénomène est inverse ?
3. Par exemple, Virchow, Wogel, Vogt, Woss, ou encore
vergiss mein nicht, zoll yerein, la particule nobiliaire : von;
Sainte-Vehme est suffisamment francisé, et le v y sonne v.
4. Comme dans Kharkow ou Riinski-Korsakow. Mais
le plus simple est d'écrire ces mots avec un f : Stamboulof,
Homanoî, Dragomiroî, Souvaroî, Koutousoî, Saratoî, et aussi
laroslaî, Skobeleî, TourgueneL On hésite pour le t; de Kiev,
mais il n'y a pas de raison pour le distinguer des autres.
5. Ainsi Brunswick, Nerwinde, Ryswick, Sadowa, Schwarzwald,
Schwitz, Swedenborg, van Swieten ou Thorwaldsen, et
surtout en lête des mots : Wagner, Wagram, Vfalpurgis,
Waldeck, Waldemar, Walhalla, Walkyries, Wallenstein,
Wassy, Weber, Weimar, Weser, Westphalie, Wilhelm,
Willis, Wimpffen, Wissetnbourg, Wo/yf, Worms, Wurtem