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K
Le k n'est pas autre chose qu'un c guttural, dont
le son ne change pas. Mais ce n'est pas une lettre
proprement française, pas plus que latine d'ailleurs,
le français ayant adopté, après le latin, c et qu pour
noter le même son.
Le k intérieur ou final est toujours étranger : moka.
A la fin des mots, le lek se prononce toujours, comme
ailleurs : ainsi mark (1); mais il s'ajoute presque
toujours au c, au moins après une voyelle, sans
d'ailleurs modifier le son ; ainsi de beef steak nous
avons fait bifteck, avec addition d'un c.
On trouve exceptionnellement un k devant un e
muet dans coke (2).
Les mots qui commencent par k sont d'origine
étrangère ou tirés du grec, comme képi, knout ou
kilogramme (3).
1. De même l'ork, Cork ; et même après une nasale : Monk.
3. Dekkan s'écrit aussi Deccan, et les deux k s'y prononcent.
S. Beaucoup de noms bretons commencent par Ker, qui
signifie maison.
En anglais, au commencement des mots, kn se prononce n ;
(k)night, (k)nox, (k)nock-out.