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L'S INTÉRIEUR 315
(surtout la fête), di(s)cerner et discernement, ëu(s)cpptible
et su(s)citer.
Nous avons vu déjà que V$ prenait naturellement
le son doux du z, par accommodation, devant une
douce, b, d, g, v et y : sbire et presbyte, pélasgique et
disjoindre, transgresser, welte ou transversal. C'est
là un phénomène spontané pour lequel il ne faut
aucun effort, aucune étude (1). L's prend souvent aussi
le même son dans les mots en -isme comme rhumatisme
(izme) ou même en -aime; mais ceci s'impose
beaucoup moins (2).
IL Entre consonne et voyelle, Y$ est encore dur
en principe.
Il est dur notamment après unr : surseoir et sursis
(et non surzis), traversin, subversif, etc. ; mais il
est doux dans jersey (3).
Il est doux entre / et a, dans balsamique et les mots
de cette famille (4).
On a vu que l'accommodation changeait le b en p
dans les mots qui commencent par abs et obs-, et
aussi subs-, mais sauf devant t. En effet, dans subsister,
l'accommodation paraît être plus souvent
1. Voir plus haut, page 202. Il en est de môme dans les noms
propres : Lisbonne, Âsdrubal ou Brisgau. On prononce môme
souvent Bedzabé pour Belsabée, ce qui est plus extraordinaire.
2. L'Académie avait accepté un temps que asthme se prononçât
azme; mais elle y a renoncé. Le son du z apparaît aussi
dans Israël, rarement dans Islam.
3. Malgré l'opinion du Dictionnaire génirql. Peut-être est-ce
en partie par analogie avec Guemesey et Angtesey. Il est doux
aussi dans Arsace el Arsacides, dans Kiersy, écrit aujourd'hui
Quierzy, dana Farsistan, mais non dans Arsène, Peruépolis ou
Arsinoé, pas plus que dans Marseille ou Versailles,
4. Ainsi que dans Alsace et alsacien; également dans Belsunce
et Elsevier, qui s'écrit couramment Elzévir, sans parler
de Mal(e)sherbes, où il y a un simple fait de liaison (voir
page 312, note 1).