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T
1° Le T final.
A la fin des mots, le t, comme l's, en principe ne
se prononce pas : acha(t), avoca(t), etroiit), bonne(t),
liver(t), tombai(t), crédi(t), peti(t), calico(t), tripo(t),
prévô(t), défau(t), ragou(t), institu(t), cha(t)-huan(t),
vacan(t), accen(t), événemen(t), sain(t), poin(t), fron(t),
défun(t), dépar(t), concer(t), transpor(t), meur(t), accour(t),
etc., etc. (1). Les exceptions sont même beaucoup
plus rares que pour l's parmi les mots propre
ment français. Naturellement elles affectent surtout
des monosyllabes, qui sont en quelque sorte renforcés
ou élargis par cette prononciation.
1° Après a, il n'y a que les adjectifs fat et mat,
avec les termes d'échecs mat et pat\ adéqua(t) et immédiat)
n'en sont plus, ni opia(t), quoique l'Académie
ait encore maintenu le t en 1878.
Il faut ajouter cependant les mots latins, exeat,
fiât, stabat, magnificat, vivat, qui ne sont pas en voie
de se franciser dans la prononciation; on entend
bien parfois des'vivais), mais c'est une fâcheuse
analogie, amenée sans doute par le pluriel (2).
Après oi, il n'y a rien, pas plus doi(gt) que adroi(t)
ou pourvoit). Toutefois, quand soit est employé seul,
1. De môme Afara(t), Courbe(t), Carno(t), Escau(t), Maupas
san(t), Mozar(t), Rober(t), etc., elc.
2. Ajouter quelques noms propres étrangers, Towat, Laghouat,
Rabai, Sobai, Midhal-Pacha, Josaphal, Araral, Ghâl, Cattégat,
Djaggernaïy lierai, et les noms en -stadt, Cronstadl, Heichsladt,
où le d cède généralement la place au t. Il faut y joindre la petite
plage bretonne de Morgat, mais cette prononciation n'est
pas proprement française. Ajoutons aussi à dieu val.